Benoît XVI prône un retour aux valeurs catholiques en politique
Reuters
Cagliari - A l'occasion d'une visite en Sardaigne, le pape Benoît XVI a appelé de ses voeux dimanche un retour des valeurs catholiques dans la vie publique italienne et a souhaité l'émergence d'une "nouvelle génération" d'hommes politiques.
Le monde politique italien, a-t-il dit, a besoin d'une "nouvelle génération de chrétiens convaincus, capables de chercher avec compétence et rigueur morale des solutions pour un développement durable".
Le souverain pontife s'adressait à quelque 150.000 personnes rassemblées au sanctuaire marial de Notre-Dame de Bonaria, à Cagliari.
L'électorat catholique s'est peu à peu dispersé sur l'échiquier politique depuis la disparition du parti démocrate-chrétien, éclaboussé par une série d'affaires de corruption au milieu des années 1990.
Plusieurs petites formations ont réussi à capter une partie de cet électorat, mais aucune n'est parvenue à le fédérer au sein d'une seule organisation politique.
Depuis son élection en 2005, Benoît XVI est plusieurs fois intervenu sur des questions politiques, telles que l'avortement ou les droits des homosexuels, s'attirant les critiques des partis de gauche.
Le pape a ensuite rencontré le Premier ministre Silvio Berlusconi, qui avait promis durant sa campagne électorale de veiller au maintien des valeurs catholiques dans la vie publique. (Philip Pullella, version française Pierre Sérisier)
Le souverain pontife s'adressait à quelque 150.000 personnes rassemblées au sanctuaire marial de Notre-Dame de Bonaria, à Cagliari.
L'électorat catholique s'est peu à peu dispersé sur l'échiquier politique depuis la disparition du parti démocrate-chrétien, éclaboussé par une série d'affaires de corruption au milieu des années 1990.
Plusieurs petites formations ont réussi à capter une partie de cet électorat, mais aucune n'est parvenue à le fédérer au sein d'une seule organisation politique.
Depuis son élection en 2005, Benoît XVI est plusieurs fois intervenu sur des questions politiques, telles que l'avortement ou les droits des homosexuels, s'attirant les critiques des partis de gauche.
Le pape a ensuite rencontré le Premier ministre Silvio Berlusconi, qui avait promis durant sa campagne électorale de veiller au maintien des valeurs catholiques dans la vie publique. (Philip Pullella, version française Pierre Sérisier)