Bob Geldof: Aung San Suu Kyi nous fait honte
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Le chanteur et activiste humanitaire irlandais Bob Geldof devrait rendre lundi, un prix civique qu'il partage avec la dirigeante du Myanmar, Aung San Suu Kyi.
Geldof entend ainsi réagir à la crise des Rohingyas qui sévit au Myanmar, que près de 611 mille musulmans victimes de la répression ont fui vers le Bangladesh.
Bob Geldof, 66 ans, est l’organisateur de Live Aid de 1985 - qui a permis de rassembler des stars internationales de la musique pour un concert, en vue de collecter des fonds pour l’Ethiopie, dans le contexte d'une très grave famine.
Geldof a affirmé qu'il rendrait le Prix de la Liberté de la ville de Dublin (sa ville natale).
«Associer Suu Kyi à notre ville nous fait honte (…) Nous l’avions honorée, maintenant elle nous épouvante et nous fait honte », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : "En bref, je ne souhaite aucunement être associé à une personne actuellement engagée dans le nettoyage ethnique de masse du peuple Rohingya dans le nord-ouest de la Birmanie [Myanmar]", a-t-il martelé.
Geldof devrait rendre le prix - souvent décerné à d'éminents activistes humanitaires ou à des personnes impliquées dans la résolution de conflits - à l'hôtel de ville de Dublin plus tard dans la journée.
Suu Kyi a fait face à des protestations internationales croissantes en réaction à la politique suivie au Myanmar.
La chef de la Ligue nationale pour la démocratie, et militante des droits de l'homme, a été honorée à plusieurs reprises pour son opposition aux dirigeants militaires du Myanmar. Aung San Suu Kyi a même reçu le prix Nobel de la paix en 1990.
Dans son combat pour la démocratie, elle a passé de longues périodes en détention et en résidence surveillée. Un parcours remis en cause depuis la crise des Rohingyas.
Bob Geldof, 66 ans, est l’organisateur de Live Aid de 1985 - qui a permis de rassembler des stars internationales de la musique pour un concert, en vue de collecter des fonds pour l’Ethiopie, dans le contexte d'une très grave famine.
Geldof a affirmé qu'il rendrait le Prix de la Liberté de la ville de Dublin (sa ville natale).
«Associer Suu Kyi à notre ville nous fait honte (…) Nous l’avions honorée, maintenant elle nous épouvante et nous fait honte », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : "En bref, je ne souhaite aucunement être associé à une personne actuellement engagée dans le nettoyage ethnique de masse du peuple Rohingya dans le nord-ouest de la Birmanie [Myanmar]", a-t-il martelé.
Geldof devrait rendre le prix - souvent décerné à d'éminents activistes humanitaires ou à des personnes impliquées dans la résolution de conflits - à l'hôtel de ville de Dublin plus tard dans la journée.
Suu Kyi a fait face à des protestations internationales croissantes en réaction à la politique suivie au Myanmar.
La chef de la Ligue nationale pour la démocratie, et militante des droits de l'homme, a été honorée à plusieurs reprises pour son opposition aux dirigeants militaires du Myanmar. Aung San Suu Kyi a même reçu le prix Nobel de la paix en 1990.
Dans son combat pour la démocratie, elle a passé de longues périodes en détention et en résidence surveillée. Un parcours remis en cause depuis la crise des Rohingyas.