Bon début de mois sur les actions, accalmie sur le commerce USA-Chine
Reuters
Paris - Les principales Bourses européennes sont en nette hausse lundi dans le sillage des places asiatiques, l’absence de sévères représailles américaines contre la Chine relançant l’appétit pour les actifs jugés risqués.
Vers 07h40 GMT, l’indice CAC 40 parisien gagne 1,6% à 4.770,39 points, proche d’un pic d’environ trois mois, et à Londres, le FTSE prend 1,67%.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro s’octroie 1,03%, le FTSEurofirst 300 avance de 1,15% et le Stoxx 600 de 0,98%.
En ce lundi de Pentecôte, les Bourses de Francfort et de Zurich sont fermées.
Les places européennes ont terminé vendredi en net repli, craignant une nouvelle escalade de la tension commerciale entre Washington et Pékin après l’adoption par le parlement chinois d’une nouvelle loi sur la sécurité à Hong Kong.
S’il a ordonné à son administration de révoquer le statut spécial que les Etats-Unis accordent à Hong Kong - une décision qui était attendue -, Donald Trump n’a en revanche pas relancé la guerre commerciale avec la Chine. Certains acteurs du marchés redoutaient que le président américain remette en cause la première phase de l’accord commercial.
“Les investisseurs réagissent positivement à cela (...) mais ce n’est pas parce que Trump n’est pas allé à la confrontation avec le gouvernement chinois sur le commerce qu’il ne le fera pas plus tard. Après tout, il a une élection présidentielle à disputer à la fin de l’année et il pourrait donc se retourner contre la Chine pour essayer de marquer des points politiques”, a commenté David Madden chez CMC Markets dans une note intitulée “Trump aboie plus qu’il ne mord”.
Les investisseurs peuvent de nouveau porter leur attention sur la reprise économique mondiale alors que l’épidémie de coronavirus continue de montrer des signes de ralentissement et que le déconfinement se poursuit, y compris à Moscou.
Les marchés suivront la publication dans la matinée des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achat (PMI) de mai sur l’activité du secteur manufacturier, qui a progressé de manière inattendue en Chine, repassant en zone de croissance, à 50,7 contre 49,4 en avril.
VALEURS
Tous les secteurs européens sont en hausse: l’indice Stoxx banques prend 2,38%, celui des ressources de base gagne 2,37% et des transports et loisirs 2,2%.
A Paris, où toutes les valeurs du CAC 40 sont dans le vert, Renault et PSA gagnent respectivement 4,28%et 4,61%. La plus forte progression revient à l’opérateur de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (+7,04%) qui profite toujours de la réouverture progressive des magasins.
La perspective d’une reprise de l’activité touristique permet à IAG, maison-mère notamment de British Airways, de grimper en tête du Stoxx 600, avec un gain de 6,04% à Londres.
Contre la tendance, le titre Europcar Mobility perd 3,81%, en queue de peloton du SBF 120, sanctionné par la baisse de recommandation de Morgan Stanley à “pondération en ligne”.
EN ASIE
L’amélioration inattendue de l’activité manufacturière en Chine et les sanctions plus clémentes que prévu des Etats-Unis contre la Chine favorisent la nette remontée des Bourses asiatiques.
A la Bourse de Tokyo, le Nikkei a gagné 0,84%, à un plus haut de clôture depuis fin février.
L’indice SSE Composite de la Bourse de Shanghai a grimpé de 2,2% et le CSI 300, qui regroupe les principales capitalisations de Chine continentale, a pris 2,7%, sa meilleure performance en une séance depuis le 2 mars.
A Hong Kong, l’indice Hang Seng bondit de 3,42%.
A WALL STREET
Vendredi, l’indice Dow Jones a cédé 0,07%, le S&P-500, plus large et principal référence des investisseurs, a gagné 0,48% tandis que le Nasdaq Composite a avancé de 1,29%.
Les contrats à terme sur ces indices suggèrent une ouverture en hausse de 0,2% à 0,5% pour ce lundi.
CHANGES/TAUX
Le reflux d’aversion au risque défavorise les valeurs refuges comme les obligations souveraines et le dollar, qui perd 0,37% contre un panier de six autres devises internationales.
L’euro reprend 0,34% à 1,1136 dollar, proche d’un plus depuis la mi-mars atteint brièvement en séance à 1,115.
Sur le marché obligataire, le regain d’appétit pour le risque se traduit par une remontée des rendements: celui des Treasuries à dix ans près de trois points de base à 0,6705% et celui du Bund de même échéance gagne plus de trois points à -0,417%.,
PÉTROLE
Les cours pétroliers sont en léger repli, sous le coup de prises de bénéfices après les performances du mois dernier: le baril de Brent perd -0,16% à 37,78 dollars et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) -0,25% à 35,4 dollars.
MÉTAUX
Les inquiétudes concernant les violences dans plusieurs grandes villes américaines après la mort la semaine dernière d’un homme afro-américain lors de son interpellation par la police de Minneapolis contribuent selon les investisseurs à la hausse de l’or, valeur refuge par excellence.
L’once du métal précieux gagne 0,79% à 1.739,95 dollars, évoluant à un plus haut d’une dizaine de jours.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro s’octroie 1,03%, le FTSEurofirst 300 avance de 1,15% et le Stoxx 600 de 0,98%.
En ce lundi de Pentecôte, les Bourses de Francfort et de Zurich sont fermées.
Les places européennes ont terminé vendredi en net repli, craignant une nouvelle escalade de la tension commerciale entre Washington et Pékin après l’adoption par le parlement chinois d’une nouvelle loi sur la sécurité à Hong Kong.
S’il a ordonné à son administration de révoquer le statut spécial que les Etats-Unis accordent à Hong Kong - une décision qui était attendue -, Donald Trump n’a en revanche pas relancé la guerre commerciale avec la Chine. Certains acteurs du marchés redoutaient que le président américain remette en cause la première phase de l’accord commercial.
“Les investisseurs réagissent positivement à cela (...) mais ce n’est pas parce que Trump n’est pas allé à la confrontation avec le gouvernement chinois sur le commerce qu’il ne le fera pas plus tard. Après tout, il a une élection présidentielle à disputer à la fin de l’année et il pourrait donc se retourner contre la Chine pour essayer de marquer des points politiques”, a commenté David Madden chez CMC Markets dans une note intitulée “Trump aboie plus qu’il ne mord”.
Les investisseurs peuvent de nouveau porter leur attention sur la reprise économique mondiale alors que l’épidémie de coronavirus continue de montrer des signes de ralentissement et que le déconfinement se poursuit, y compris à Moscou.
Les marchés suivront la publication dans la matinée des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achat (PMI) de mai sur l’activité du secteur manufacturier, qui a progressé de manière inattendue en Chine, repassant en zone de croissance, à 50,7 contre 49,4 en avril.
VALEURS
Tous les secteurs européens sont en hausse: l’indice Stoxx banques prend 2,38%, celui des ressources de base gagne 2,37% et des transports et loisirs 2,2%.
A Paris, où toutes les valeurs du CAC 40 sont dans le vert, Renault et PSA gagnent respectivement 4,28%et 4,61%. La plus forte progression revient à l’opérateur de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (+7,04%) qui profite toujours de la réouverture progressive des magasins.
La perspective d’une reprise de l’activité touristique permet à IAG, maison-mère notamment de British Airways, de grimper en tête du Stoxx 600, avec un gain de 6,04% à Londres.
Contre la tendance, le titre Europcar Mobility perd 3,81%, en queue de peloton du SBF 120, sanctionné par la baisse de recommandation de Morgan Stanley à “pondération en ligne”.
EN ASIE
L’amélioration inattendue de l’activité manufacturière en Chine et les sanctions plus clémentes que prévu des Etats-Unis contre la Chine favorisent la nette remontée des Bourses asiatiques.
A la Bourse de Tokyo, le Nikkei a gagné 0,84%, à un plus haut de clôture depuis fin février.
L’indice SSE Composite de la Bourse de Shanghai a grimpé de 2,2% et le CSI 300, qui regroupe les principales capitalisations de Chine continentale, a pris 2,7%, sa meilleure performance en une séance depuis le 2 mars.
A Hong Kong, l’indice Hang Seng bondit de 3,42%.
A WALL STREET
Vendredi, l’indice Dow Jones a cédé 0,07%, le S&P-500, plus large et principal référence des investisseurs, a gagné 0,48% tandis que le Nasdaq Composite a avancé de 1,29%.
Les contrats à terme sur ces indices suggèrent une ouverture en hausse de 0,2% à 0,5% pour ce lundi.
CHANGES/TAUX
Le reflux d’aversion au risque défavorise les valeurs refuges comme les obligations souveraines et le dollar, qui perd 0,37% contre un panier de six autres devises internationales.
L’euro reprend 0,34% à 1,1136 dollar, proche d’un plus depuis la mi-mars atteint brièvement en séance à 1,115.
Sur le marché obligataire, le regain d’appétit pour le risque se traduit par une remontée des rendements: celui des Treasuries à dix ans près de trois points de base à 0,6705% et celui du Bund de même échéance gagne plus de trois points à -0,417%.,
PÉTROLE
Les cours pétroliers sont en léger repli, sous le coup de prises de bénéfices après les performances du mois dernier: le baril de Brent perd -0,16% à 37,78 dollars et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) -0,25% à 35,4 dollars.
MÉTAUX
Les inquiétudes concernant les violences dans plusieurs grandes villes américaines après la mort la semaine dernière d’un homme afro-américain lors de son interpellation par la police de Minneapolis contribuent selon les investisseurs à la hausse de l’or, valeur refuge par excellence.
L’once du métal précieux gagne 0,79% à 1.739,95 dollars, évoluant à un plus haut d’une dizaine de jours.