Burundi : le paludisme fait plus de 1.800 morts en 2019 (ONU)
MAP
Kigali - Le Burundi fait face à une flambée du paludisme qui a fait plus 1.800 victimes depuis le début de l'année, selon un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) qui évoque des "proportions épidémiques".
D'après les chiffres rendus publics cette semaine par OCHA, un total cumulé de 5.738.661 cas et de 1.801 décès a été signalé au Burundi qui compte environ 11,5 millions d'habitants.
"Du 15 au 21 juillet, un total de 152.243 cas, dont 65 décès, ont été signalés dans 39 districts sur les 46 que comptent le Burundi", a précisé OCHA, soulignant qu’il s’agit d'une augmentation de 164% du nombre de cas signalés par rapport à la même période une année auparavant.
Le gouvernement avait déclaré en mars 2017 une épidémie de paludisme alors que le pays venait de recenser quelque 1,8 million de cas et 700 décès ont à peine trois mois.
Selon OCHA, le manque de ressources humaines, logistiques et financières pour une réponse efficace sont les principaux facteurs expliquant cette flambée de cas de paludisme.
Quelque 219 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde en 2017, entraînant 435.000 décès dont 93% sont survenus en Afrique, d’après l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Du 15 au 21 juillet, un total de 152.243 cas, dont 65 décès, ont été signalés dans 39 districts sur les 46 que comptent le Burundi", a précisé OCHA, soulignant qu’il s’agit d'une augmentation de 164% du nombre de cas signalés par rapport à la même période une année auparavant.
Le gouvernement avait déclaré en mars 2017 une épidémie de paludisme alors que le pays venait de recenser quelque 1,8 million de cas et 700 décès ont à peine trois mois.
Selon OCHA, le manque de ressources humaines, logistiques et financières pour une réponse efficace sont les principaux facteurs expliquant cette flambée de cas de paludisme.
Quelque 219 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde en 2017, entraînant 435.000 décès dont 93% sont survenus en Afrique, d’après l'Organisation mondiale de la santé (OMS).