CAN 2017: Le Gabon a 48 heures pour colmater les brèches
AA
Libreville - Au Gabon, chaque minute comptera pour être dans les temps de la CAN 2017. Alors que le match d’ouverture a lieu samedi, le pays a enregistré cette semaine la livraison des deux stades construits spécialement pour la compétition, dans les villes d’Oyem, dans le Nord du pays, et de Port-Gentil, la capitale économique, située sur le littoral au sud de la capitale politique, Libreville.
Les deux enceintes, d’une capacité de 20.000 places chacune, ont été inaugurées lundi par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. « Le Gabon est désormais fin prêt pour abriter les festivités de la CAN 2017. Ces nouvelles installations, nous devons les faire nôtres, pour que tous les Gabonais puissent en profiter pleinement », a déclaré le chef de l’Etat.
Satisfait d’avoir relevé le défi de la livraison dans les délais, Ali Bongo Ondimba y a trouvé l'occasion de lancer un message aux ONG et aux syndicats, qui appellent au boycott de la CAN : « Les Gabonais, dans leur grande majorité, ont voulu que cette CAN se joue au Gabon. Nous n'avons fait que respecter le choix des Gabonais », a-t-il affirmé.
Depuis plusieurs jours, nombreuses sont les voix qui s’élèvent dans la Société civile appelant en effet à boycotter la CAN. Ces Gabonais mécontents estiment que les éditions 2012 et 2017 ont coûté plus de 500 milliards de francs CFA (près de 810 millions USD), dans un pays où l’état des routes, des hôpitaux et des infrastructures scolaires laisse à désirer.
Les préparatifs de l’élection présidentielle du 27 août 2016, et les troubles consécutifs à la réélection contestée du président sortant, avaient considérablement ralenti les travaux, conduits par deux consortiums chinois : «Shanghai Construction» pour le stade d’Oyem, et «China State Construction Corporation» pour celui de Port-Gentil. Après des semaines de flottement, les chantiers n’avaient retrouvé leur pleine cadence que pendant la première quinzaine de septembre.
Ces deux nouveaux stades viennent s’ajouter à ceux construits pour l’édition 2012, co-organisée avec la Guinée équatoriale, à Libreville et à Franceville (Sud-est du pays), dans la province du Haut-Ogooué, fief de la dynastie Bongo.
Tous les chantiers lancés pour cette CAN 2017 n’ont en revanche pas pu être menés à bien. Après avoir annoncé cinq sites, les organisateurs ont réduit la voilure à quatre stades, avec l’abandon du stade Omnisports de Libreville. Les émissaires de la Confédération africaine de football (CAF) avaient constaté à l’automne dernier le retard pris par les travaux de réhabilitation de ce complexe de 46.000 places, où devaient initialement se jouer le match d’ouverture et la finale de la CAN.
Le 12 octobre dernier, l’arrêt provisoire d’un chantier déjà entamé sans être mené à terme pour l’édition 2012, a été annoncé. Situé en plein centre de la capitale, ce stade également appelé stade Omar-Bongo servira de terrain d’entraînement à l’équipe nationale gabonaise pendant la CAN, comme c’était déjà le cas il y a cinq ans.
La course contre la montre n’est toutefois pas terminée. A Oyem comme à Port-Gentil, des équipes s’affairent pour améliorer autant que possible des pelouses qui ont été posées bien tardivement. Celle de Port-Gentil est l’objet d’une attention toute particulière. Afin d’accélérer son enracinement, une société française, appelée à la rescousse, lui a appliqué un traitement à base d'OGM (organismes génétiquement modifiés) importés des Pays-Bas.
Satisfait d’avoir relevé le défi de la livraison dans les délais, Ali Bongo Ondimba y a trouvé l'occasion de lancer un message aux ONG et aux syndicats, qui appellent au boycott de la CAN : « Les Gabonais, dans leur grande majorité, ont voulu que cette CAN se joue au Gabon. Nous n'avons fait que respecter le choix des Gabonais », a-t-il affirmé.
Depuis plusieurs jours, nombreuses sont les voix qui s’élèvent dans la Société civile appelant en effet à boycotter la CAN. Ces Gabonais mécontents estiment que les éditions 2012 et 2017 ont coûté plus de 500 milliards de francs CFA (près de 810 millions USD), dans un pays où l’état des routes, des hôpitaux et des infrastructures scolaires laisse à désirer.
Les préparatifs de l’élection présidentielle du 27 août 2016, et les troubles consécutifs à la réélection contestée du président sortant, avaient considérablement ralenti les travaux, conduits par deux consortiums chinois : «Shanghai Construction» pour le stade d’Oyem, et «China State Construction Corporation» pour celui de Port-Gentil. Après des semaines de flottement, les chantiers n’avaient retrouvé leur pleine cadence que pendant la première quinzaine de septembre.
Ces deux nouveaux stades viennent s’ajouter à ceux construits pour l’édition 2012, co-organisée avec la Guinée équatoriale, à Libreville et à Franceville (Sud-est du pays), dans la province du Haut-Ogooué, fief de la dynastie Bongo.
Tous les chantiers lancés pour cette CAN 2017 n’ont en revanche pas pu être menés à bien. Après avoir annoncé cinq sites, les organisateurs ont réduit la voilure à quatre stades, avec l’abandon du stade Omnisports de Libreville. Les émissaires de la Confédération africaine de football (CAF) avaient constaté à l’automne dernier le retard pris par les travaux de réhabilitation de ce complexe de 46.000 places, où devaient initialement se jouer le match d’ouverture et la finale de la CAN.
Le 12 octobre dernier, l’arrêt provisoire d’un chantier déjà entamé sans être mené à terme pour l’édition 2012, a été annoncé. Situé en plein centre de la capitale, ce stade également appelé stade Omar-Bongo servira de terrain d’entraînement à l’équipe nationale gabonaise pendant la CAN, comme c’était déjà le cas il y a cinq ans.
La course contre la montre n’est toutefois pas terminée. A Oyem comme à Port-Gentil, des équipes s’affairent pour améliorer autant que possible des pelouses qui ont été posées bien tardivement. Celle de Port-Gentil est l’objet d’une attention toute particulière. Afin d’accélérer son enracinement, une société française, appelée à la rescousse, lui a appliqué un traitement à base d'OGM (organismes génétiquement modifiés) importés des Pays-Bas.