Carlos Ghosn interdit de quitter le Liban, selon un source judiciaire
Reuters
Beyrouth - Carlos Ghosn n’a pas le droit de quitter le Liban et doit maintenir les autorités informées de son lieu de résidence, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
La décision a été prise par le procureur général de la République, Ghassan Oueidat, après une audition par des enquêteurs libanais de l’ancien président de Renault et Nissan, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt d’Interpol à la demande du Japon, a dit cette source.
La justice libanaise a demandé au Japon de lui transmettre son dossier sur Carlos Ghosn, notamment les charges retenues à son encontre, et elle ne compte pas interroger à nouveau l’ancien patron de Renault-Nissan tant qu’elle n’aura pas obtenu ces documents, selon cette source judiciaire.
L’avocat de Carlos Ghosn au Liban n’a pas pu être joint dans l’immédiat mais il a déclaré aux médias libanais que son client était très satisfait du déroulement de la procédure judiciaire au Liban.
Carlos Ghosn, qui possède les nationalités libanaise, française et brésilienne, a fui vers le Liban fin décembre alors qu’il devait être jugé au Japon pour des accusations de malversations financières qu’il rejette.
Lors d’une conférence de presse à Beyrouth mercredi, il a déclaré avoir fui pour laver son nom face à une “campagne” orchestrée à son encontre au Japon et il s’est dit prêt à être jugé là où il aurait la garantie de bénéficier d’un procès équitable.
Carlos Ghosn a été interrogé au palais de justice de Beyrouth devant un représentant du département d’investigation criminelle, le général Maurice Abou Zeidan, et sous la supervision du procureur, ont rapporté une source judiciaire et l’Agence nationale d’information (Ani) libanaise.
Outre l’avis de recherche (“notice rouge”) d’Interpol, Carlos Ghosn a été entendu en raison d’une visite effectuée en Israël en 2008.
Carlos Ghosn a expliqué mercredi s’être rendu en Israël en tant que citoyen français et dirigeant de Renault, à la demande du conseil d’administration du constructeur, pour y signer un contrat avec une entreprise israélienne pour la distribution de véhicules électriques.
Il a présenté ses excuses pour ce déplacement et a affirmé ne pas avoir eu l’intention de blesser les Libanais, dont beaucoup considèrent Israël comme un pays ennemi.
Lors de cette visite, Carlos Ghosn a notamment rencontré Ehud Olmert, alors Premier ministre d’Israël et déjà chef du gouvernement lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah libanais. Ce conflit a fait près de 1.200 morts au Liban, essentiellement des civils, et 158 en Israël, en majorité des militaires.
La justice libanaise a demandé au Japon de lui transmettre son dossier sur Carlos Ghosn, notamment les charges retenues à son encontre, et elle ne compte pas interroger à nouveau l’ancien patron de Renault-Nissan tant qu’elle n’aura pas obtenu ces documents, selon cette source judiciaire.
L’avocat de Carlos Ghosn au Liban n’a pas pu être joint dans l’immédiat mais il a déclaré aux médias libanais que son client était très satisfait du déroulement de la procédure judiciaire au Liban.
Carlos Ghosn, qui possède les nationalités libanaise, française et brésilienne, a fui vers le Liban fin décembre alors qu’il devait être jugé au Japon pour des accusations de malversations financières qu’il rejette.
Lors d’une conférence de presse à Beyrouth mercredi, il a déclaré avoir fui pour laver son nom face à une “campagne” orchestrée à son encontre au Japon et il s’est dit prêt à être jugé là où il aurait la garantie de bénéficier d’un procès équitable.
Carlos Ghosn a été interrogé au palais de justice de Beyrouth devant un représentant du département d’investigation criminelle, le général Maurice Abou Zeidan, et sous la supervision du procureur, ont rapporté une source judiciaire et l’Agence nationale d’information (Ani) libanaise.
Outre l’avis de recherche (“notice rouge”) d’Interpol, Carlos Ghosn a été entendu en raison d’une visite effectuée en Israël en 2008.
Carlos Ghosn a expliqué mercredi s’être rendu en Israël en tant que citoyen français et dirigeant de Renault, à la demande du conseil d’administration du constructeur, pour y signer un contrat avec une entreprise israélienne pour la distribution de véhicules électriques.
Il a présenté ses excuses pour ce déplacement et a affirmé ne pas avoir eu l’intention de blesser les Libanais, dont beaucoup considèrent Israël comme un pays ennemi.
Lors de cette visite, Carlos Ghosn a notamment rencontré Ehud Olmert, alors Premier ministre d’Israël et déjà chef du gouvernement lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah libanais. Ce conflit a fait près de 1.200 morts au Liban, essentiellement des civils, et 158 en Israël, en majorité des militaires.