Centres de santé: possibles "convergences" médecins salariés et libéraux
AFP
Paris - Des médecins salariés de centres de santé ont fait part vendredi de leur souhait de rechercher des "convergences" avec les maisons de santé, des structures où les praticiens peuvent garder leur statut libéral et que le gouvernement souhaite développer.
De son côté, le président du principal syndicat de médecins généralistes libéraux, MG-France, Martial Olivier-Koehret, présent à la même table ronde, a estimé qu'"il y a des préoccupations communes et des réponses communes sur les éléments d'organisation en centre de santé et en maison de santé".
Cependant, plusieurs médecins de centres de santé présents dans la salle sont intervenus pour s'interroger sur les éventuels honoraires supérieurs aux tarifs fixés par la Sécurité sociale en maison de santé ou sur la place des patients dans la prise de décision.
Ces intervenants se sont souvent montrés très critiques à l'égard de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", qualifiée de texte "autoritaire", "bureaucratique" ou susceptible de favoriser la "privatisation" du système de santé.
Les quelque 1.400 centres de santé implantés en France, gérés par des communes, des mutuelles ou des associations, emploient systématiquement des professionnels de santé salariés. Ils sont "très attachés" à "des valeurs sociales et à l'accès aux soins pour tous". Ils sont "non lucratifs", ne dépassent jamais les tarifs remboursables et dispensent les patients d'avancer les frais, selon M. May.