Chine: Une application de propagande conçue par Alibaba
Reuters
Pékin - Alibaba a créé pour le compte du gouvernement chinois une application de propagande qui rencontre un énorme succès, ont dit lundi à Reuters deux sources proches du géant chinois de l’internet, dans un contexte de défiance occidentale vis-à-vis des entreprises technologiques du pays pour leurs liens présumés avec Pékin.
“Xuexi Qiangguo”, dont la traduction littérale est “Etude pour rendre la Chine forte” est une application à la gloire du président Xi Jinping, qui met en scène la doctrine du Parti communiste chinois (PCC). Elle est devenue la semaine dernière le programme le plus téléchargé sur l’App store d’Apple en Chine, dépassant l’application de réseau et de partage vidéo Tik Tok et la messagerie WeChat.
Xuexi Qiangguo a été développé par une équipe dédiée aux projets spéciaux chez Alibaba, connue sous le nom de “Business Unit Projets Y”, ont précisé les sources, ajoutant que cette équipe s’occupe des projets extérieurs à la société.
Alibaba, dont le fondateur et président Jack Ma est membre du Parti communiste, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Un utilisateur de l’application de messagerie DingTalk d’Alibaba peut utiliser directement ses identifiants pour se connecter à Xuexi Qiangguo. Alibaba a déclaré que l’application a été créée à partir du logiciel DingTalk.
Le développement et la maintenance de cette application qui propose des actualités, des vidéos, des quizz et la possibilité de rédiger des commentaires sont assurés par l’équipe de la division d’Alibaba, selon les sources. Une offre d’emploi pour Xuexi Qiangguo a également été publiée sur le site internet d’Alibaba.
Une partie au moins de la popularité croissante de l’application peut être attribuée aux directives émises par les autorités locales et les universités qui obligent les membres du Parti communiste à la télécharger.
Depuis son lancement en janvier, l’application a été téléchargée plus de 43,7 millions de fois sur les appareils conçus par Apple et ceux compatibles avec le système Android de Google, selon les estimations du cabinet de conseil en statistiques Qimai.
Le mois dernier, Joe Tsai, le vice-président d’Alibaba, a jugé que le traitement réservé au groupe chinois Huawei Technologies était “extrêmement injuste”.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, redoutent que Pékin n’utilise les infrastructures du premier équipementier télécoms au monde à des fins d’espionnage. Le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations, mais il pourrait être exclu des réseaux mobiles de cinquième génération (5G) sur plusieurs marchés.
Xuexi Qiangguo a été développé par une équipe dédiée aux projets spéciaux chez Alibaba, connue sous le nom de “Business Unit Projets Y”, ont précisé les sources, ajoutant que cette équipe s’occupe des projets extérieurs à la société.
Alibaba, dont le fondateur et président Jack Ma est membre du Parti communiste, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Un utilisateur de l’application de messagerie DingTalk d’Alibaba peut utiliser directement ses identifiants pour se connecter à Xuexi Qiangguo. Alibaba a déclaré que l’application a été créée à partir du logiciel DingTalk.
Le développement et la maintenance de cette application qui propose des actualités, des vidéos, des quizz et la possibilité de rédiger des commentaires sont assurés par l’équipe de la division d’Alibaba, selon les sources. Une offre d’emploi pour Xuexi Qiangguo a également été publiée sur le site internet d’Alibaba.
Une partie au moins de la popularité croissante de l’application peut être attribuée aux directives émises par les autorités locales et les universités qui obligent les membres du Parti communiste à la télécharger.
Depuis son lancement en janvier, l’application a été téléchargée plus de 43,7 millions de fois sur les appareils conçus par Apple et ceux compatibles avec le système Android de Google, selon les estimations du cabinet de conseil en statistiques Qimai.
Le mois dernier, Joe Tsai, le vice-président d’Alibaba, a jugé que le traitement réservé au groupe chinois Huawei Technologies était “extrêmement injuste”.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, redoutent que Pékin n’utilise les infrastructures du premier équipementier télécoms au monde à des fins d’espionnage. Le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations, mais il pourrait être exclu des réseaux mobiles de cinquième génération (5G) sur plusieurs marchés.