Choléra au Yémen: plus de 300.000 cas suspects, 1.600 morts
AFP
L'épidémie de choléra, qui sévit au Yémen depuis fin avril, touche désormais plus de 300.000 personnes, et plus de 1.600 en sont décédées, a annoncé lundi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"L'épidémie de choléra au Yémen continue de progresser de façon incontrôlée", a ajouté le CICR dans le même tweet.
"Aujourd'hui, plus de 300.000 personnes sont suspectées d'être malades. Plus de 1.600 sont mortes", écrit l'organisation internationale basée à Genève.
Dans son dernier bilan, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait état, entre le 27 avril et le 2 juillet, de 262.649 cas suspects et de 1.587 décès dans 21 provinces.
L'effondrement des infrastructures médicales et sanitaires au Yémen, ravagé par plus de deux ans de guerre entre les forces progouvernementales soutenues par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite, et les rebelles chiites Houthis soutenus par l'Iran, a favorisé fin avril l'apparition du choléra dans le pays pour la deuxième fois en moins d'un an.
L'épidémie fait environ 7.000 nouveaux cas chaque jour, a précisé dans un tweet le directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient, Robert Mardini. Sanaa, Hodeida, Hajjah et Amran sont les zones les plus touchées, souligne-t-il.
Les Yéménites font face en outre à un risque de famine avec 17 millions de personnes, soit les deux tiers de la population, souffrant de malnutrition.
"Aujourd'hui, plus de 300.000 personnes sont suspectées d'être malades. Plus de 1.600 sont mortes", écrit l'organisation internationale basée à Genève.
Dans son dernier bilan, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait état, entre le 27 avril et le 2 juillet, de 262.649 cas suspects et de 1.587 décès dans 21 provinces.
L'effondrement des infrastructures médicales et sanitaires au Yémen, ravagé par plus de deux ans de guerre entre les forces progouvernementales soutenues par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite, et les rebelles chiites Houthis soutenus par l'Iran, a favorisé fin avril l'apparition du choléra dans le pays pour la deuxième fois en moins d'un an.
L'épidémie fait environ 7.000 nouveaux cas chaque jour, a précisé dans un tweet le directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient, Robert Mardini. Sanaa, Hodeida, Hajjah et Amran sont les zones les plus touchées, souligne-t-il.
Les Yéménites font face en outre à un risque de famine avec 17 millions de personnes, soit les deux tiers de la population, souffrant de malnutrition.