Chute de Mugabe: En RDC, le camp Kabila rend "hommage" à un "grand leader" africain
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La Majorité présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a rendu hommage jeudi à Robert Mugabe, chef d’Etat Zimbabwéen qui a démissionné de ses fonctions mardi à 93 ans d’âge en une semaine de pression de l’armée, de son propre parti (la Zanu-PF) et de la rue.
Le camp du président congolais Joseph Kabila "saisit cette occasion pour rendre un hommage mérité à ce grand leader africain qui a libéré son peuple au risque de sa vie et au nom de la dignité africaine", a déclaré au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, le porte-parole de la Majorité présidentielle, Alain Atundu.
De Mugabe au pouvoir depuis l’indépendance de son pays en 1980 et qui était jusqu'à mardi le plus vieux chef d’Etat au Monde, la famille politique de Kabila garde le "souvenir de la lutte" pour la "sauvegarde de la souveraineté de notre peuple et de l’intégrité territoriale de notre pays", selon Atundu.
Des événements qui ont secoué ces derniers jours le Zimbabwe, la famille politique présidentielle de la RDC a retenu qu’il "faut respecter la volonté souveraine du peuple" a dit le porte-parole précisant qu’il n’existe "aucun lien de causalité" entre la situation politique en RDC et les événements zimbabwéens.
Après la démission "volontaire" de Mugabe, la transition devrait être dirigée dès vendredi par l'ancien vice-président limogé Emmerson Mnangagwa (75 ans), nommé dimanche dernier président de la Zanu-PF (parti au pouvoir) et de droit candidat à l’élection présidentielle de 2018.
La démission de Mugabe "restera dans l'histoire comme l'acte d'un véritable homme d'Etat, qui ne peut que renforcer l'héritage politique du président Mugabe", réagissait dans un communiqué diffusé la nuit du mardi à mercredi, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, chef de la commission de l’Union Africaine (UA).
"On se souviendra du président Mugabe comme d'un audacieux combattant de la libération panafricaniste", ajoutait-il.
La RDC dont le chef d’Etat partageait de bonnes relations avec Mugabe traverse depuis une année, une grave crise politique née de la non-tenue de l’élection présidentielle dans les délais (Novembre 2016) – fait qui a permis au président Kabila - au pouvoir depuis 2001 de s’accrocher à son poste en dépit de la pression de l’Opposition et de la société civile.
Un accord pouvoir-opposition conclu le 31 Décembre 2016 a reporté l’élection présidentielle (couplée aux législatives) pour fin 2017 mais la Commission électorale a dernièrement publié un nouveau calendrier programmant cette élection le 23 Décembre 2018.
L’opposition rejette ce calendrier et exige la présidentielle en Juin 2018 précédée du départ de Kabila d’ici fin 2017.
De Mugabe au pouvoir depuis l’indépendance de son pays en 1980 et qui était jusqu'à mardi le plus vieux chef d’Etat au Monde, la famille politique de Kabila garde le "souvenir de la lutte" pour la "sauvegarde de la souveraineté de notre peuple et de l’intégrité territoriale de notre pays", selon Atundu.
Des événements qui ont secoué ces derniers jours le Zimbabwe, la famille politique présidentielle de la RDC a retenu qu’il "faut respecter la volonté souveraine du peuple" a dit le porte-parole précisant qu’il n’existe "aucun lien de causalité" entre la situation politique en RDC et les événements zimbabwéens.
Après la démission "volontaire" de Mugabe, la transition devrait être dirigée dès vendredi par l'ancien vice-président limogé Emmerson Mnangagwa (75 ans), nommé dimanche dernier président de la Zanu-PF (parti au pouvoir) et de droit candidat à l’élection présidentielle de 2018.
La démission de Mugabe "restera dans l'histoire comme l'acte d'un véritable homme d'Etat, qui ne peut que renforcer l'héritage politique du président Mugabe", réagissait dans un communiqué diffusé la nuit du mardi à mercredi, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, chef de la commission de l’Union Africaine (UA).
"On se souviendra du président Mugabe comme d'un audacieux combattant de la libération panafricaniste", ajoutait-il.
La RDC dont le chef d’Etat partageait de bonnes relations avec Mugabe traverse depuis une année, une grave crise politique née de la non-tenue de l’élection présidentielle dans les délais (Novembre 2016) – fait qui a permis au président Kabila - au pouvoir depuis 2001 de s’accrocher à son poste en dépit de la pression de l’Opposition et de la société civile.
Un accord pouvoir-opposition conclu le 31 Décembre 2016 a reporté l’élection présidentielle (couplée aux législatives) pour fin 2017 mais la Commission électorale a dernièrement publié un nouveau calendrier programmant cette élection le 23 Décembre 2018.
L’opposition rejette ce calendrier et exige la présidentielle en Juin 2018 précédée du départ de Kabila d’ici fin 2017.