Celui-ci a déclaré jeudi sur France 2 que son ministère étudiait "une offre sérieuse" d'un "partenaire économique" concernant l'usine de Clairoix, dont le groupe a annoncé la fermeture pour 2010, en ajoutant : "le problème, c'est Continental. Continental - et c'est une vraie difficulté - ne souhaite pas qu'il y ait un repreneur".
Réagissant à ces déclarations, une porte-parole du groupe, puis le vice-président de sa division "Pneu Tourisme et Camionnettes" Bernhard Trilken ont déclaré à l'AFP que "Continental a été contacté par une entreprise de Dubaï", qui n'est pas un fabricant de pneumatiques et dont ils n'ont pas dévoilé l'identité.
"Pour le moment, ce que je peux vous dire c’est que nous n’avons reçu aucune offre provenant d’un fabricant de pneus. Et nous ne prévoyons pas d’en recevoir dans un contexte économique aussi difficile", a indiqué M. Trilken dans une déclaration écrite à l'AFP.
Selon lui, "Continental reçoit régulièrement des offres concernant ses usines. Concernant Clairoix, je confirme que Continental a été contacté par une entreprise de Dubaï qui se dit intéressée. A chaque fois qu’une marque d’intérêt est reçue, Continental étudie la situation avec un sérieux absolu".
"C'est la seule offre de reprise que nous ayons reçue. Si le gouvernement français a reçu une autre offre, Continental n'en a pas été informé", a ajouté la porte-parole.
Ces déclarations interviennent alors qu'un millier de salariés de Clairoix sont partis manifester à Hanovre, en Allemagne, où le fabricant de pneus a son siège et doit tenir son assemblée générale.