Corée du Sud : l’héritier de Samsung condamné à cinq ans de prison pour corruption
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Séoul - Un tribunal sud-coréen a condamné vendredi le milliardaire Lee Jae-Yong, l'héritier du groupe géant Samsung, à cinq ans de prison pour corruption et pour d’autres charges.
L'affaire concerne le scandale politique qui a entraîné le limogeage de la présidente Park Geun-Hye.
Samsung a été accusé de faire des dons à des organisations à but non lucratif dirigées par Choi Soon-Sil, une amie proche de l'ancienne Park Geun-Hye, en échange de services gouvernementaux.
Le tribunal de Séoul a déclaré que Lee Jae-Yong a été reconnu coupable de corruption, abus de bien sociaux, parjure et d'autres chefs d'accusation. Le tribunal a ajouté que Lee avait soudoyé l'ancienne présidente et son amie proche, en contrepartie du soutien du gouvernement à la fusion de deux conglomérats de Samsung, ce qui lui a permis de renforcer son influence dans le groupe..
En février dernier, le tribunal de Séoul avait émis un mandat d'arrestation contre Lee, vice-président et leader de facto de Samsung. Celui-ci est devenu le premier responsable à faire objet d’accusations criminelles dans l'histoire de l'entreprise.
Le parquet a accusé Lee de verser 43,3 milliards de wons (32,5 millions d'euros) à l’ancienne présidente et sa confidente pour faciliter la passation générationnelle du pouvoir au sein de l’entreprise.
Le groupe Samsung a reconnu son soutien financier à Choi, affirmant qu'il était sous la pression de l’ancienne présidente Park. Affirmant être une victime, Samsung a nié tout lien entre le soutien à Choi et la fusion de ses deux sociétés.
Samsung a été accusé de faire des dons à des organisations à but non lucratif dirigées par Choi Soon-Sil, une amie proche de l'ancienne Park Geun-Hye, en échange de services gouvernementaux.
Le tribunal de Séoul a déclaré que Lee Jae-Yong a été reconnu coupable de corruption, abus de bien sociaux, parjure et d'autres chefs d'accusation. Le tribunal a ajouté que Lee avait soudoyé l'ancienne présidente et son amie proche, en contrepartie du soutien du gouvernement à la fusion de deux conglomérats de Samsung, ce qui lui a permis de renforcer son influence dans le groupe..
En février dernier, le tribunal de Séoul avait émis un mandat d'arrestation contre Lee, vice-président et leader de facto de Samsung. Celui-ci est devenu le premier responsable à faire objet d’accusations criminelles dans l'histoire de l'entreprise.
Le parquet a accusé Lee de verser 43,3 milliards de wons (32,5 millions d'euros) à l’ancienne présidente et sa confidente pour faciliter la passation générationnelle du pouvoir au sein de l’entreprise.
Le groupe Samsung a reconnu son soutien financier à Choi, affirmant qu'il était sous la pression de l’ancienne présidente Park. Affirmant être une victime, Samsung a nié tout lien entre le soutien à Choi et la fusion de ses deux sociétés.