Damas responsable de l'attaque de Douma selon une enquête française
Reuters
Paris - L’attaque commise le 7 avril à Douma dans la Ghouta orientale est “sans aucun doute possible” une attaque chimique et il n’y a “pas d’autre scénario plausible” que l’implication des forces armées syriennes, selon un rapport français basé sur des sources ouvertes et des renseignements déclassifiés publié samedi.
“Sur la base de cette évaluation d’ensemble, en raison des renseignements recueillis par nos services, et en l’absence à ce stade d’échantillons chimiques analysés par ses laboratoires, la France estime donc que, sans doute possible, une attaque chimique a été conduite contre des civils à Douma”, indique ce document publié quelques heures après une frappe conjointe (Etats-Unis, Grande-Bretagne et France) contre des installations militaires en Syrie.
“Il n’existe pas d’autre scénario plausible que celui d’une action des forces armées syriennes dans le cadre d’une offensive globale dans l’enclave de la Ghouta orientale”, peut-on lire.
La Russie, alliée indéfectible de la Syrie, “a indéniablement apporté un soutien militaire actif aux opérations de reconquête de la Ghouta orientale”.
“Elle a par ailleurs constamment apporté une couverture politique au régime syrien sur l’emploi de l’arme chimique, que ce soit au Conseil de sécurité de l’Onu ou à l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en dépit des conclusions contraires du JIM” - mécanisme conjoint d’enquête ONU-OIAC.
Dans le détail, la France s’appuie sur la situation opérationnelle dans la Ghouta orientale autour du 7 avril pour affirmer avec “un haut degré de confiance que la responsabilité du régime syrien est engagée”.
“Des renseignements fiables indiquent que des responsables militaires syriens ont coordonné ce qui apparaît comme l’utilisation d’armes chimiques contenant du chlore à Douma le 7 avril 2018.”
L’utilisation de telles munitions “permet de déloger des combattants ennemis abrités dans des habitations afin d’engager le combat urbain dans les conditions les plus avantageuses pour le régime”, note le document. L’utilisation d’armes chimiques, notamment au chlore “a notamment pour objectif de punir les populations civiles présentes dans les zones tenues par des combattants opposés au régime, et de provoquer sur elles un effet de terreur et de panique incitant à la reddition”.
Selon ce même rapport, les services français ne disposent d’aucune information “permettant d’étayer la thèse selon laquelle les groupes armés dans la Ghouta auraient cherché à se procurer ou auraient disposé d’armes chimiques.”
Concernant la nature chimique de l’attaque, la France estime que l’ensemble des symptômes constatés sur les victimes “est caractéristique d’une attaque par armes chimiques, notamment par des agents suffocants et par des agents organophosphorés ou de l’acide cyanhydrique.”
“Il n’existe pas d’autre scénario plausible que celui d’une action des forces armées syriennes dans le cadre d’une offensive globale dans l’enclave de la Ghouta orientale”, peut-on lire.
La Russie, alliée indéfectible de la Syrie, “a indéniablement apporté un soutien militaire actif aux opérations de reconquête de la Ghouta orientale”.
“Elle a par ailleurs constamment apporté une couverture politique au régime syrien sur l’emploi de l’arme chimique, que ce soit au Conseil de sécurité de l’Onu ou à l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), en dépit des conclusions contraires du JIM” - mécanisme conjoint d’enquête ONU-OIAC.
Dans le détail, la France s’appuie sur la situation opérationnelle dans la Ghouta orientale autour du 7 avril pour affirmer avec “un haut degré de confiance que la responsabilité du régime syrien est engagée”.
“Des renseignements fiables indiquent que des responsables militaires syriens ont coordonné ce qui apparaît comme l’utilisation d’armes chimiques contenant du chlore à Douma le 7 avril 2018.”
L’utilisation de telles munitions “permet de déloger des combattants ennemis abrités dans des habitations afin d’engager le combat urbain dans les conditions les plus avantageuses pour le régime”, note le document. L’utilisation d’armes chimiques, notamment au chlore “a notamment pour objectif de punir les populations civiles présentes dans les zones tenues par des combattants opposés au régime, et de provoquer sur elles un effet de terreur et de panique incitant à la reddition”.
Selon ce même rapport, les services français ne disposent d’aucune information “permettant d’étayer la thèse selon laquelle les groupes armés dans la Ghouta auraient cherché à se procurer ou auraient disposé d’armes chimiques.”
Concernant la nature chimique de l’attaque, la France estime que l’ensemble des symptômes constatés sur les victimes “est caractéristique d’une attaque par armes chimiques, notamment par des agents suffocants et par des agents organophosphorés ou de l’acide cyanhydrique.”