Dans le privé, les classes bi-langues résistent à la réforme
R.D - Virginie Salmen
L’enseignement catholique compte bien profiter de sa marge de manœuvre pour contourner certains aspects de la réforme voulue par Najat Vallaud-Belkacem.
L’enseignement catholique se veut bon élève... jusqu’à un certain point. Jeudi soir, Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, a affirmé que les collèges privés appliqueront la réforme des collèges décidée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. En revanche, ces établissements comptent bien profiter de leur marge de manœuvre pour contourner cette réforme sur ses points les plus controversés. Ainsi, des heures de langues supplémentaires pourront être proposées, à la charge des parents, en plus des frais de scolarité.
A la charge des parents. Dans la pratique, les collèges catholiques pourront donc maintenir leurs classes bi-langues, ces cours intensifs de deux langues dès la sixième, dont la suppression, prévue dans la réforme, avait été vivement contestée. Cela ne concernera sans doute que quelques collèges en France, au bon vouloir des chefs d’établissements, et dans la limite des places disponibles dans les collèges de l’enseignement catholique. Mais c’est un message rassurant envoyé aux familles inquiètes de la mise en œuvre de la réforme du collège.
Le latin et le grec maintenu. Et la direction de l’enseignement catholique rassure aussi sur le latin et le grec, là encore un point très sensible de la réforme des collèges. Le nombre d’heures ne changera pas pour les élèves qui veulent absolument faire des langues anciennes, assure-t-elle. Car ses dirigeants en sont convaincus, c’est un levier de formation de la personne.
"Assez inquiétant" pour le service public. Au Snes, le principal syndicat des profs du public, on accueille cette nouvelle comme "assez inquiétante" pour le service public. Les syndicats, d’ailleurs ne désarment toujours pas. Plusieurs syndicats d’entre eux manifesteront samedi à Paris contre la réforme du collège qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine.
A la charge des parents. Dans la pratique, les collèges catholiques pourront donc maintenir leurs classes bi-langues, ces cours intensifs de deux langues dès la sixième, dont la suppression, prévue dans la réforme, avait été vivement contestée. Cela ne concernera sans doute que quelques collèges en France, au bon vouloir des chefs d’établissements, et dans la limite des places disponibles dans les collèges de l’enseignement catholique. Mais c’est un message rassurant envoyé aux familles inquiètes de la mise en œuvre de la réforme du collège.
Le latin et le grec maintenu. Et la direction de l’enseignement catholique rassure aussi sur le latin et le grec, là encore un point très sensible de la réforme des collèges. Le nombre d’heures ne changera pas pour les élèves qui veulent absolument faire des langues anciennes, assure-t-elle. Car ses dirigeants en sont convaincus, c’est un levier de formation de la personne.
"Assez inquiétant" pour le service public. Au Snes, le principal syndicat des profs du public, on accueille cette nouvelle comme "assez inquiétante" pour le service public. Les syndicats, d’ailleurs ne désarment toujours pas. Plusieurs syndicats d’entre eux manifesteront samedi à Paris contre la réforme du collège qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine.