Des annonceurs boycottent Facebook sur fond de discours de haine
Reuters
NEW YORK/SAN FRANCISCO - Plus de 400 marques, dont Coca-Cola et Starbucks devraient retirer ce mercredi leurs publicités de Facebook après l’échec des discussions avec le réseau social sur la lutte contre les discours haineux.
Des groupes américains de défense des droits civils ont appelé au boycott des publicités sur Facebook, demandant aux marques de soutenir la campagne “Stop Hate for Profit” après la mort de George Floyd, un Américain noir tué en mai dernier par un policier blanc lors de son arrestation à Minneapolis. Cette campagne proteste contre l’approche jugée laxiste du réseau social en matière de discours de haine, de harcèlement et de désinformation.
Les dirigeants de Facebook, dont Carolyn Everson, vice-présidente de Global Business Solutions, et Neil Potts, directeur des politiques publiques, ont participé à au moins deux réunions avec des annonceurs mardi, à la veille du boycott prévu pour un mois, ont déclaré à Reuters trois sources.
Selon les sources, les dirigeants de Facebook n’ont rien proposé de nouveau à l’issue de ces réunions et se sont contenter de renvoyer aux récents communiqués publiés par le groupe. Les annonceurs estiment en conséquence que le réseau social n’en fait pas assez dans la lutte contre les discours de haine, ajoutent-elles.
“Rien ne bouge !”, a déploré un dirigeant d’une grande agence de publicité au sujet de ces réunions.
Le directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, a accepté de rencontrer les organisateurs du boycott, a déclaré mardi une porte-parole du groupe.
Ces derniers ont soumis au réseau social dix propositions, notamment la possibilité pour les personnes victimes de harcèlement grave de pouvoir contacter un employé de Facebook et pour les marques dont la publicité est accolée à un message offensant à obtenir un remboursement.
Le réseau social a déclaré cette semaine que ses contrôles sur les discours de haine pourraient faire l’objet d’un audit.
Selon un dirigeant d’une agence de publicité, le boycott de Facebook est vu comme un test pour les annonceurs sur la capacité à toucher des milliards de consommateurs sans passer par le premier réseau social au monde.
Les dirigeants de Facebook, dont Carolyn Everson, vice-présidente de Global Business Solutions, et Neil Potts, directeur des politiques publiques, ont participé à au moins deux réunions avec des annonceurs mardi, à la veille du boycott prévu pour un mois, ont déclaré à Reuters trois sources.
Selon les sources, les dirigeants de Facebook n’ont rien proposé de nouveau à l’issue de ces réunions et se sont contenter de renvoyer aux récents communiqués publiés par le groupe. Les annonceurs estiment en conséquence que le réseau social n’en fait pas assez dans la lutte contre les discours de haine, ajoutent-elles.
“Rien ne bouge !”, a déploré un dirigeant d’une grande agence de publicité au sujet de ces réunions.
Le directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, a accepté de rencontrer les organisateurs du boycott, a déclaré mardi une porte-parole du groupe.
Ces derniers ont soumis au réseau social dix propositions, notamment la possibilité pour les personnes victimes de harcèlement grave de pouvoir contacter un employé de Facebook et pour les marques dont la publicité est accolée à un message offensant à obtenir un remboursement.
Le réseau social a déclaré cette semaine que ses contrôles sur les discours de haine pourraient faire l’objet d’un audit.
Selon un dirigeant d’une agence de publicité, le boycott de Facebook est vu comme un test pour les annonceurs sur la capacité à toucher des milliards de consommateurs sans passer par le premier réseau social au monde.