Aidés à la technique par deux autres camarades de classe, et par plusieurs formateurs de France Info, les journalistes en herbe ont réalisé dans les conditions du direct un petit journal radio, dans un studio monté de toutes pièces qui doit accueillir d'autres écoliers jusqu'à vendredi.

"La liberté éditoriale, la liberté rédactionnelle, ça c'est très important", leur a dit M. Chatel, en les incitant à "exercer leur esprit critique" en comparant la façon dont deux médias rendent compte d'un même événement.

A la traditionnelle question sur sa propre scolarité, M. Chatel a répondu: "on n'a pas forcément besoin d'être très bon élève pour devenir ministre de l'Education nationale", ajoutant qu'il avait été "bon en histoire-géographie, en biologie et en langues, mais moins en mathématiques et en physique".

Aucune question en revanche sur les élections régionales, marquées par une victoire de la gauche et une forte abstention. "C'était plus calme" que lors des émissions électorales d'après-deuxième tour, a confié en partant M. Chatel.

"On a eu du trac, on avait peur de ne pas faire aussi bien que les professionnels", a témoigné à l'AFP après l'interview Alexandra, 11 ans.

La 21e édition de la "Semaine de la presse et des médias dans l'école" se déroule en France de lundi à samedi, avec cette année pour thème "Qui fait l'info?".