Ebola / RDC : le bilan monte à près de 1200 morts
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L'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, qui frappe deux provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a déjà fait près de 1200 morts, selon les autorités sanitaires, dénonçant de nouvelles agressions contre le personnel médical engagé dans la riposte.
Samedi soir, le ministère congolais de la Santé a, dans un communiqué, fait état de 1.198 décès dont 1.110 parmi les 1713 cas confirmés.
Un chiffre atteint après que 21 nouveaux décès de cas confirmés ont été rapportés, en un seul jour, dans les villes ou localités de Butembo (6), Beni (5), Mandima (2), Katwa (2), Kalumguta (1) Musienene (1), Mangurujipa (1) à Mabalako (3).
La même source fait également état de "466 personnes guéries" d'Ebola dans la région.
Au cours des sept derniers jours, 101 décès dus à Ebola ont été rapportés dans les zones épidémiques, peut-on constater selon les chiffres officiels quotidiens.
L'actuelle épidémie Ebola est la plus meurtrière enregistrée sur le territoire congolais depuis la découverte du virus en 1976, en RDC.
La riposte est compliquée dans la région par les mouvements des populations et la méfiance des populations envers les agents de santé engagés dans la riposte.
Dans la province de l'Ituri, le chef d'équipe des enterrements dignes et sécurisés (EDS) de la Protection civile, a été "agressé par les membres de la famille d'une personne décédée à Rwampara / Bunia. Ils ont refusé que l'équipe EDS fasse un prélèvement sur le corps", d'après le ministère.
Une équipe des EDS de Butembo, dans le Nord-Kivu, a également été agressée vendredi 17 mai, lors de l'enterrement de quatre personnes décédées au CTE de Butembo.
Pour faciliter le travail, "les équipes EDS creusent préalablement les tombes, mais parfois, certains habitants recouvrent les tombes pendant la nuit afin de marquer leur opposition aux enterrements."
D'après le ministère de la Santé, «des personnes ont lancé des cailloux à l'équipe et un agent a été blessé".
En mission ce week-end dans la ville de Butembo, principal foyer de l'épidémie, Dr Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé lors d'un point de presse samedi qu'il ne sera pas "possible d’arrêter Ebola dans une telle situation de tensions au niveau communautaire, de manipulations politiques, et tous les groupes armés.".
Évoquant une "catastrophe" et une "vrai tragédie", il a regretté l’existence "de transmissions dans les endroits mêmes où les populations vont chercher des soins.".
Pour endiguer l'épidémie, les équipes médicales vaccinent les malades confirmés, les suspects, les probables, y compris leurs contacts.
Au total, 118 826 personnes ont déjà été vaccinées.
Un chiffre atteint après que 21 nouveaux décès de cas confirmés ont été rapportés, en un seul jour, dans les villes ou localités de Butembo (6), Beni (5), Mandima (2), Katwa (2), Kalumguta (1) Musienene (1), Mangurujipa (1) à Mabalako (3).
La même source fait également état de "466 personnes guéries" d'Ebola dans la région.
Au cours des sept derniers jours, 101 décès dus à Ebola ont été rapportés dans les zones épidémiques, peut-on constater selon les chiffres officiels quotidiens.
L'actuelle épidémie Ebola est la plus meurtrière enregistrée sur le territoire congolais depuis la découverte du virus en 1976, en RDC.
La riposte est compliquée dans la région par les mouvements des populations et la méfiance des populations envers les agents de santé engagés dans la riposte.
Dans la province de l'Ituri, le chef d'équipe des enterrements dignes et sécurisés (EDS) de la Protection civile, a été "agressé par les membres de la famille d'une personne décédée à Rwampara / Bunia. Ils ont refusé que l'équipe EDS fasse un prélèvement sur le corps", d'après le ministère.
Une équipe des EDS de Butembo, dans le Nord-Kivu, a également été agressée vendredi 17 mai, lors de l'enterrement de quatre personnes décédées au CTE de Butembo.
Pour faciliter le travail, "les équipes EDS creusent préalablement les tombes, mais parfois, certains habitants recouvrent les tombes pendant la nuit afin de marquer leur opposition aux enterrements."
D'après le ministère de la Santé, «des personnes ont lancé des cailloux à l'équipe et un agent a été blessé".
En mission ce week-end dans la ville de Butembo, principal foyer de l'épidémie, Dr Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé lors d'un point de presse samedi qu'il ne sera pas "possible d’arrêter Ebola dans une telle situation de tensions au niveau communautaire, de manipulations politiques, et tous les groupes armés.".
Évoquant une "catastrophe" et une "vrai tragédie", il a regretté l’existence "de transmissions dans les endroits mêmes où les populations vont chercher des soins.".
Pour endiguer l'épidémie, les équipes médicales vaccinent les malades confirmés, les suspects, les probables, y compris leurs contacts.
Au total, 118 826 personnes ont déjà été vaccinées.