Ebola en RDC : La situation "peut être maitrisée" (OMS)
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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu vendredi que l'épidémie d'Ebola déclarée depuis le 8 Mai en République démocratique du Congo (RDC) n'est pas "actuellement" une urgence de portée internationale, estimant que la situation peut "être maîtrisée" par les équipes sur place.
Au terme d’une réunion stratégique à Genève le comité d'urgence de l’OMS, a affirmé que "les conditions d'une urgence de santé publique de portée internationale ne sont pas remplies actuellement", a déclaré lors d’un point de presse, Robert Steffen, président du Comité d'urgence de l'OMS, affirmant toutefois que le risque de propagation interne reste "élevé".
L’épidémie d’Ebola est circonscrite dans la région de Bikoro et la ville de Mbandaka dans le Nord-Ouest congolais où elle a déjà fait un mort. Vingt-quatre autres personnes sont mortes de fièvre hémorragique sans avoir été testées.
Au total depuis le début de l’épidémie : 45 cas de fièvre hémorragique dont 10 suspects, 21 probables et 14 confirmés ont été enregistrés, d’après le ministère congolais de la santé.
"Le risque de propagation internationale est particulièrement grand" mais il y a lieu de croire que "cette situation peut être maîtrisée", a ajouté affirmant que les neuf pays voisins de la RDC ont été informés par l’agence onusienne spécialisée "qu'ils courent un risque élevé de propagation".
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), composée de six pays dont cinq sont frontaliers avec la RDC, a annoncé être en état de "haute alerte" vendredi, après que l’épidémie s’est déclarée en zone urbaine congolaise.
Lors du même point de presse Robert Steffen a déconseillé l'application de "restrictions de voyage ou de commerce" dans le Nord-Ouest de la RDC à cause de cette épidémie.
Plusieurs éléments "préoccupants risquent d’amplifier cette épidémie mortelle", ont déclaré dans un communiqué vendredi les Evêques catholiques, appelant les populations affectées à ne pas se "laisser jeter dans le désespoir et dans la résignation" face aux "difficultés, même les plus graves".
La menace de l’épidémie d’Ebola est à "prendre au sérieux", ont crié les Evêques, saluant toute fois la réaction "rapide" de l’OMS) face à Ebola.
L’épidémie d’Ebola est circonscrite dans la région de Bikoro et la ville de Mbandaka dans le Nord-Ouest congolais où elle a déjà fait un mort. Vingt-quatre autres personnes sont mortes de fièvre hémorragique sans avoir été testées.
Au total depuis le début de l’épidémie : 45 cas de fièvre hémorragique dont 10 suspects, 21 probables et 14 confirmés ont été enregistrés, d’après le ministère congolais de la santé.
"Le risque de propagation internationale est particulièrement grand" mais il y a lieu de croire que "cette situation peut être maîtrisée", a ajouté affirmant que les neuf pays voisins de la RDC ont été informés par l’agence onusienne spécialisée "qu'ils courent un risque élevé de propagation".
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), composée de six pays dont cinq sont frontaliers avec la RDC, a annoncé être en état de "haute alerte" vendredi, après que l’épidémie s’est déclarée en zone urbaine congolaise.
Lors du même point de presse Robert Steffen a déconseillé l'application de "restrictions de voyage ou de commerce" dans le Nord-Ouest de la RDC à cause de cette épidémie.
Plusieurs éléments "préoccupants risquent d’amplifier cette épidémie mortelle", ont déclaré dans un communiqué vendredi les Evêques catholiques, appelant les populations affectées à ne pas se "laisser jeter dans le désespoir et dans la résignation" face aux "difficultés, même les plus graves".
La menace de l’épidémie d’Ebola est à "prendre au sérieux", ont crié les Evêques, saluant toute fois la réaction "rapide" de l’OMS) face à Ebola.