Egypte: Nouvelle loi sur les réseaux sociaux et les "fake news"
Reuters
Le Caire - Le Parlement égyptien a adopté une loi autorisant l’Etat à bloquer des comptes sur les réseaux sociaux et à poursuivre des journalistes qui auraient publié des “fausses nouvelles”.
Selon ce texte voté lundi et qui doit encore être ratifié par le président Abdel Fattah al Sissi, les blogs et les comptes sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook ayant plus de 5.000 abonnés seront considérés comme des médias et pourront être poursuivis pour publication de fausses nouvelles ou incitation à enfreindre la loi.
Le Conseil suprême pour l’administration des médias, dirigé par un responsable nommé par le président Sissi, supervisera l’application de cette loi et prendra des mesures en cas d’infractions.
La loi interdit la création de sites web sans l’autorisation du Conseil suprême, qui pourra suspendre ou fermer certains sites et imposer des amendes aux rédacteurs. Elle stipule que les journalistes ne peuvent filmer que dans les endroits qui ne sont pas interdits, sans autre précision.
Pour Chérif Mansour, coordinateur du Comité pour la protection des journalistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cette nouvelle loi, en raison du vague de sa formulation, permettra aux autorités de contrôler les médias.
Le Conseil suprême pour l’administration des médias, dirigé par un responsable nommé par le président Sissi, supervisera l’application de cette loi et prendra des mesures en cas d’infractions.
La loi interdit la création de sites web sans l’autorisation du Conseil suprême, qui pourra suspendre ou fermer certains sites et imposer des amendes aux rédacteurs. Elle stipule que les journalistes ne peuvent filmer que dans les endroits qui ne sont pas interdits, sans autre précision.
Pour Chérif Mansour, coordinateur du Comité pour la protection des journalistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cette nouvelle loi, en raison du vague de sa formulation, permettra aux autorités de contrôler les médias.