Election d'une 2e Miss France : "une contrefaçon" selon Mme de Fontenay
AFP
Paris - Alliée inattendue d'Endemol avec qui elle est pourtant en procès pour concurrence déloyale, Geneviève de Fontenay a estimé lundi que la récente élection d'une deuxième Miss France par un mystérieux "Comité Miss France historique", est une "contrefaçon".
Geneviève de Fontenay avec "Miss nationale 2011"
Avec la "Miss France" officielle d'Endemol et la "Miss Nationale" de Mme de Fontenay, il s'agit de la troisième miss affirmant représenter la France.
Farouche ennemi déclaré de Mme de Fontenay, Michel Le Parmentier revendique depuis des années la propriété de la marque "Miss France", malgré des décisions de justice toujours défavorables.
En 1984, au terme d'une longue procédure, la Société Miss France présidée alors par Geneviève de Fontenay, avait été reconnue par un arrêt définitif de la Cour d'appel de Paris, rejetant les revendications de Michel Le Parmentier.
Depuis, la marque "Miss France" a été cédée par Mme de Fontenay à Endemol. Selon un porte-parole, la société de production "très attachée à la défense de la marque +Miss France+", pourrait lancer à son tour une action judiciaire contre Michel Le Parmentier.
"Ce +Comité Miss France historique+ est une nouvelle galéjade de Mr Le Parmentier qui a toujours refusé d'accepter les décisions de justice !", a confié à l'AFP Mme de Fontenay.
"C'est désormais à la société Endemol de faire sanctionner par les tribunaux, si elle le souhaite, cette deuxième élection +Miss France+ qui est une contrefaçon !", a estimé Mme de Fontenay.
"Ce pseudo +comité Miss France historique+ se moque éperdument de la justice et des jugements prononcés à son encontre. Mieux encore, ces personnages n'hésitent pas à agir de la sorte, se sachant totalement à l'abri de sanctions par leur insolvabilité permanente et organisée", a-t-elle ajouté.
Michel Le Parmentier a annoncé pour sa part "une bataille judiciaire contre Endemol" pour retrouver "sa" propriété : le titre Miss France".