Elections législatives dimanche en Belgique

Reuters

Bruxelles - Des élections législatives sont organisées dimanche en Belgique et selon les sondages le Premier ministre Charles Michel aura du mal à se maintenir au pouvoir à la tête du gouvernement sortant de centre droit.

Charles Michel, 43 ans, a remis sa démission au roi Philippe en décembre dernier, après le dépôt d’une motion de défiance contre son gouvernement de coalition. Les nationalistes flamands de la N-VA, la principale composante de cette coalition, ont rompu avec lui à cause d’un désaccord touchant au pacte de l’Onu sur les migrations.

Le roi a accepté cette démission mais lui a demandé de rester en place pour expédier les affaires courantes.

Il est possible que la formation d’un nouveau gouvernement, à l’issue des élections de dimanche, prenne plusieurs mois.

En 2010, il avait fallu attendre 541 jours pour que le dirigeant socialiste francophone Elio Di Rupo puisse prendre la tête d’un gouvernement.

“L’exemple de 2010 nous montre que nous pouvons faire avec un gouvernement intérimaire pendant un certain temps. Nous aurons un gouvernement mais peut-être pas avant 2020”, estime Carl Devos, politologue à l’université de Gand.

Les élections sont organisées de façon distincte dans les parties francophone et néerlandophone du pays afin d’aboutir à la formation d’un gouvernement fédéral.

Selon les sondages, la gauche devrait progresser en Wallonie, une région francophone où le Parti socialiste arriverait en tête et où le Parti du Travail de Belgique (PTB, gauche radicale) marquerait des points.

Le Mouvement réformateur (MR, centre droit) de Charles Michel perdrait des sièges en Wallonie et dans la capitale, Bruxelles.

Dans la partie néerlandophone, la NV-A (Nieuw-Vlaamse Alliantie, Nouvelle Alliance flamande), mouvement de droite, devrait rester la principale formation politique avec environ 30% des voix et le Vlaams Belang (extrême droite) devrait progresser.


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