Entre le Maroc et la Belgique, un dialogue gravé
MAP - Omar ACHY
Agadir – Au musée du patrimoine amazigh à Agadir, quatorze artistes graveurs du Maroc et de la Belgique exposent leurs œuvres dans le cadre d’un projet baptisé : “Dialogue gravé: une amitié belgo-marocaine”.
Pour son initiateur, Habib Harem, le projet, qui fera ensuite escale à Essaouira avant une deuxième étape à Bruxelles l’an prochain, est “un symbole fort d’une alliance belgo-marocaine inhérente à son histoire”.
Victime du tremblement de terre qui a dévasté Agadir le 29 février 1960, Harem a été adopté par une famille belge. Profondément attaché à sa double identité, il garde un pied sur chaque continent, une attache dans chaque famille.
A travers l’art, ce passionné de gravure veut contribuer à “transcender les différences en adoptant un langage universel”.
“Dialogue gravé ne pouvait s’envisager que dans la générosité du partage et un réel échange”, explique-t-il dans un entretien à la MAP.
Et c’est dans cet esprit qu’il a réussi à mobiliser treize autres graveurs de renom, séduits par sa démarche. A commencer par Tibari Kantour, un ami de longue date, rencontré à Liège lors d’une Biennale et dont le talent s’exerce aussi bien dans la gravure que dans la peinture.
Initiée avec l’appui de l’association interculturelle “ACTION”, en partenariat avec l’Union des artistes plasticiens du sud du Maroc, l’exposition donne à voir les dernières œuvres de ces artistes qui animent, par ailleurs, des ateliers d’initiation destinés aux associations de jeunesse et aux orphelinats, ainsi que des Master Class pour les artistes locaux.
“Avec cette première résidence, nous mettons à l’honneur un art relativement méconnu: la gravure en réunissant 14 artistes de renom : 7 Belges et 7 Marocains”, souligne Hakima Moubsète, directrice générale d'”ACTION”.
Le projet réunit du côté marocain Malika Agueznay, Maoual Bouchaib, Youssef ELKahfai, Chafik Ezzoughari, Habib Harem, Tibari Kantour et Bakay Saad Tazi. Les sept graveurs belges présents sont: Pol Authom, Michel Baroin, Marie-France Bonmariage, Jean Cotton, Kiki Crevecoeur, Virginie Faivre D’arcier et Chantal Hardy.
“Le partage et la création collective sont au cœur de nos résidences. C’est pourquoi les artistes que nous rassemblons sont impliqués dès le début dans la création du projet et de ses ateliers”, enchaîne-t-elle dans un entretien à la MAP.
La résidence de création part ainsi à la rencontre des artistes locaux avec la Master Class de Tibari Kantour, le maitre du papier et de la matière.
Les artistes Virginie Faivre d’Arcier et Malika Agueznay se rapprochent, pour leur part, de la culture locale en proposant un atelier/dégustation 100 pc féminins autour du thé (vietnamien et marocain).
Pendant plusieurs jours, les graveurs travaillent ensuite en binômes (un marocain et un belge) pour offrir des ateliers d’initiation aux enfants et aux éducateurs au sein des orphelinats et associations de l’enfance.
Les artistes transmettront des techniques basées sur le recyclage par exemple que les participants pourront aisément reproduire ultérieurement, comme les techniques de gravure sur gomme ou de pochoirs réalisés à partir de brique de lait.
L’ensemble des participants aux ateliers seront mis à l’honneur lors d’une exposition qui sera montée dans l’allée Ait Souss, au cœur de la ville, le 21 août dans le cadre de la commémoration de la fête de la Jeunesse.
Après l’escale d’Essaouira, la deuxième partie de ce projet se déroulera à la Maison des Cultures de Molenbeek en février 2018.
“Nous espérons graver dans le marbre cette première résidence artistique et ouvrir le champ des possibles à beaucoup d’autres sur la peinture, la musique, la danse, ou le cinéma”, espère Habib Harem.
Victime du tremblement de terre qui a dévasté Agadir le 29 février 1960, Harem a été adopté par une famille belge. Profondément attaché à sa double identité, il garde un pied sur chaque continent, une attache dans chaque famille.
A travers l’art, ce passionné de gravure veut contribuer à “transcender les différences en adoptant un langage universel”.
“Dialogue gravé ne pouvait s’envisager que dans la générosité du partage et un réel échange”, explique-t-il dans un entretien à la MAP.
Et c’est dans cet esprit qu’il a réussi à mobiliser treize autres graveurs de renom, séduits par sa démarche. A commencer par Tibari Kantour, un ami de longue date, rencontré à Liège lors d’une Biennale et dont le talent s’exerce aussi bien dans la gravure que dans la peinture.
Initiée avec l’appui de l’association interculturelle “ACTION”, en partenariat avec l’Union des artistes plasticiens du sud du Maroc, l’exposition donne à voir les dernières œuvres de ces artistes qui animent, par ailleurs, des ateliers d’initiation destinés aux associations de jeunesse et aux orphelinats, ainsi que des Master Class pour les artistes locaux.
“Avec cette première résidence, nous mettons à l’honneur un art relativement méconnu: la gravure en réunissant 14 artistes de renom : 7 Belges et 7 Marocains”, souligne Hakima Moubsète, directrice générale d'”ACTION”.
Le projet réunit du côté marocain Malika Agueznay, Maoual Bouchaib, Youssef ELKahfai, Chafik Ezzoughari, Habib Harem, Tibari Kantour et Bakay Saad Tazi. Les sept graveurs belges présents sont: Pol Authom, Michel Baroin, Marie-France Bonmariage, Jean Cotton, Kiki Crevecoeur, Virginie Faivre D’arcier et Chantal Hardy.
“Le partage et la création collective sont au cœur de nos résidences. C’est pourquoi les artistes que nous rassemblons sont impliqués dès le début dans la création du projet et de ses ateliers”, enchaîne-t-elle dans un entretien à la MAP.
La résidence de création part ainsi à la rencontre des artistes locaux avec la Master Class de Tibari Kantour, le maitre du papier et de la matière.
Les artistes Virginie Faivre d’Arcier et Malika Agueznay se rapprochent, pour leur part, de la culture locale en proposant un atelier/dégustation 100 pc féminins autour du thé (vietnamien et marocain).
Pendant plusieurs jours, les graveurs travaillent ensuite en binômes (un marocain et un belge) pour offrir des ateliers d’initiation aux enfants et aux éducateurs au sein des orphelinats et associations de l’enfance.
Les artistes transmettront des techniques basées sur le recyclage par exemple que les participants pourront aisément reproduire ultérieurement, comme les techniques de gravure sur gomme ou de pochoirs réalisés à partir de brique de lait.
L’ensemble des participants aux ateliers seront mis à l’honneur lors d’une exposition qui sera montée dans l’allée Ait Souss, au cœur de la ville, le 21 août dans le cadre de la commémoration de la fête de la Jeunesse.
Après l’escale d’Essaouira, la deuxième partie de ce projet se déroulera à la Maison des Cultures de Molenbeek en février 2018.
“Nous espérons graver dans le marbre cette première résidence artistique et ouvrir le champ des possibles à beaucoup d’autres sur la peinture, la musique, la danse, ou le cinéma”, espère Habib Harem.