L'acquisition est composée d’images populaires, notamment de l’imagerie d’Epinal, "ainsi que de vues d’optique, de chromos publicitaires, de nombreuses images religieuses, de littérature de colportage: or, tout cela, ça raconte la société à travers les époques", a expliqué à l’AFP la conservatrice du musée.

Les pièces, certaines étant particulièrement rares, appartenaient à Henri George, un collectionneur originaire d’Epinal qui souhaitait vendre à la commune l’ensemble du lot, pour 360.000 euros.

"Cela vient conforter notre collection, qui comptait jusqu’alors environ 25.000 pièces. Cela va surtout permettre de donner encore plus de sens à ce que l’on fait", s’est félicité Martine Sadion, qui a indiqué que les images seraient répertoriées puis numérisées, à destination du grand public.

Le musée de l’image d’Epinal, situé à côté de la célèbre imagerie toujours en activité depuis le XVIIIe siècle, entend faire découvrir l’histoire de l’imagerie populaire et explorer les liens entre les images de ses collections et les images actuelles, en s’interrogeant sur leurs fonctions.