Explosion des violences faites aux femmes, selon Collomb
Reuters
Paris - Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a fait état jeudi matin d’une explosion des signalements de violences faites aux femmes depuis le début de l’année.
Si les violences crapuleuses ont diminué de 12,2% entre janvier et juillet par rapport à la même période de 2017, les violences non crapuleuses, c’est-à-dire celles qui n’ont pas pour but de commettre un délit, augmentent, a-t-il dit à BFM TV, avant une conférence de presse sur les questions de sécurité.
“En particulier, celles faites aux femmes explosent”, a-t-il précisé, en faisant état d’une progression de 22%.
“Cela veut dire sans doute que les violences intra- familiales sont extrêmement fortes et deuxièmement que peut-être la parole s’est libérée, ce qui explique l’augmentation de ces chiffres”, a estimé Gérard Collomb.
“Nous allons en octobre ouvrir une plateforme où les femmes pourront déposer de manière anonyme, de manière à ce qu’on puisse commencer l’enquête sans qu’elles soient obligées d’aller au commissariat avec le regard désapprobateur de l’environnement”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, si les cambriolages sont de façon générale en forte baisse depuis le début 2018 (-6,65% sur janvier-juillet), Paris intra muros fait exception (+6%), a-t-il dit.
“J’ai demandé au préfet de police de regarder pourquoi il y avait une augmentation des cambriolages sur Paris”, a commenté le ministre de l’Intérieur, qui a également fait état d’une montée de la violence avec usage de fusils d’assaut de type kalachnikov, liée au trafic de stupéfiants dans les cités.
“Il faut progresser dans ce domaine”, a-t-il admis. “Nous allons, avec le Président de la République, mettre en place dans les semaines qui viennent un ‘plan stupéfiant’, essayer d’avoir tous les services ensemble pour éradiquer les trafics.”
En matière de lutte contre le terrorisme, Gérard Collomb a fait état de 300 reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière enregistrés au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). “Nous renvoyons systématiquement”, a-t-il dit.
Il a précisé qu’il y avait à peu près le même nombre de personnes en passe d’être reconduites à la frontière pour les mêmes raisons.
“En particulier, celles faites aux femmes explosent”, a-t-il précisé, en faisant état d’une progression de 22%.
“Cela veut dire sans doute que les violences intra- familiales sont extrêmement fortes et deuxièmement que peut-être la parole s’est libérée, ce qui explique l’augmentation de ces chiffres”, a estimé Gérard Collomb.
“Nous allons en octobre ouvrir une plateforme où les femmes pourront déposer de manière anonyme, de manière à ce qu’on puisse commencer l’enquête sans qu’elles soient obligées d’aller au commissariat avec le regard désapprobateur de l’environnement”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, si les cambriolages sont de façon générale en forte baisse depuis le début 2018 (-6,65% sur janvier-juillet), Paris intra muros fait exception (+6%), a-t-il dit.
“J’ai demandé au préfet de police de regarder pourquoi il y avait une augmentation des cambriolages sur Paris”, a commenté le ministre de l’Intérieur, qui a également fait état d’une montée de la violence avec usage de fusils d’assaut de type kalachnikov, liée au trafic de stupéfiants dans les cités.
“Il faut progresser dans ce domaine”, a-t-il admis. “Nous allons, avec le Président de la République, mettre en place dans les semaines qui viennent un ‘plan stupéfiant’, essayer d’avoir tous les services ensemble pour éradiquer les trafics.”
En matière de lutte contre le terrorisme, Gérard Collomb a fait état de 300 reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière enregistrés au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). “Nous renvoyons systématiquement”, a-t-il dit.
Il a précisé qu’il y avait à peu près le même nombre de personnes en passe d’être reconduites à la frontière pour les mêmes raisons.