FIESAD: Une soirée désopilante de théâtre aux couleurs africaines et européennes
MAP
Le théâtre national Mohammed V de Rabat a abrité une soirée désopilante de théâtre, dimanche soir, aux couleurs africaines et européennes, et ce dans le cadre de la 4ème édition du Festival international des écoles supérieures d'art Dramatique de Rabat (FIESAD).
Au menu de cette soirée, trois productions théâtrales représentant l'école européenne et africaine. Il s'agit des pièces "Le prétendant aux dents d'or", "Close Up" et "Alicia Underground".
Sur l'esplanade du Théâtre National Mohammed V, le groupe de l'Institut National des Arts de Kinshasa, qui représentait la République Démocratique du Congo, n'a pas manqué de souffle pour interpréter l'histoire de Muezi, une jeune jolie fille très prétentieuse qui refuse tous les prétendants, à défaut de ne pas avoir trente deux dents en or.
Les férus de l'art d'interprétation, qui se sont venus en masse, se sont régalés devant le profil d'un vieil orge métamorphosé en bel homme, riche et beau qui décide de tenter l'aventure. Il gagne le cœur de Muezi et l'amène dans son village enfoui dans une foret. Grâce à la bravoure de Kevo, le jeune frère qui a suivi furtivement sa grande sœur Muezi , malgré son refus, ils vont échapper au barbecue auquel ils étaient déjà destinés, dans les fief des ogres.
Le spectacle est une invitation à abandonner les exigences inhabituelles, commente son metteur en scène Tawitte Vusayiro Floribert, qui a mis en avant, dans une déclaration à la MAP, la dimension compétitive du festival. "Il s'agit d'une opportunité qui nous permet de frotter notre cervelle à celle des autres", dit-il.
Non loin de l'esplanade du Théâtre de la Capitale, le public s'est retrouvé ensuite pour apprécier l'oeuvre de l'institut allemand "Theaterakademie August Everding" intitulé "Close Up".
Pendant plus d'une heure, les étudiants allemands ont offert un spectacle de qualité, la pièce qui décrit parfaitement la vie "connectée" d'aujourd'hui combine la parole et le mouvement. Le "show" a porté l'assistance vers un univers où les individus sont coincés entre l'isolement et l'envie de se connecter, entre le désir d'être proche de quelqu'un et la défense de leur espace personnel.
Traitant la même problématique, la pièce "Alicia Underground" interprétée par les étudiants de l'Ecole royale supérieure d’art dramatique de Madrid est venue couronner le programme de la soirée.
Dans un décor de joliment animé, la jeune Alicia, prise par la vitesse et par le besoin d'être reconnue par les autres, se rend dans un monde "souterrain" où tous les habitants sont aliénés et sera plongée dans des situations de chaos qui la conduisaient à se confronter à elle même. À l'aide de cette pièce, les étudiants ont tenté de critiquer le mode de vie actuel, "qui nous aliène", en faisant croire que l’être humain est plus libre et authentique, alors qu'il est aveugle et esclave de la vitesse et de la technologie.
Le coup d'envoi de la 4ème édition du Festival international des écoles supérieures d'art Dramatique de Rabat (FIESAD) a eu lieu vendredi au Théâtre national Mohammed V à Rabat. L'édition, qui rend hommage à l'écrivain Abdelouahed Ouzri, se poursuit jusqu'au 5 décembre.
Présidé par l'enseignant universitaire et critique de théâtre francophone, Moulay Ahmed Badry, le jury du festival est composé de la directrice du conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (France), Claire Lasne-Darcueil, du chef de département de l'Intérprétation à la Bayerische Theaterakademie August Everding de Munich (Allemagne), Jochen Scholch, du directeur du centre universitaire de l'université nationale autonome du Mexique, Mario Espinosa, et de la comédienne et professeur d'enseignement artistique Hasna Tamtaoui (Maroc).
Créée en 2007 par des lauréats et professeurs de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle (ISADAC) de Rabat, l'Association Issil pour le Théâtre et l’Animation Culturelle s'assigne pour objectifs la promotion de l'accès à la culture et de l’art du théâtre en tant que moyen d’épanouissement personnel et social, et d’autre part, et la promotion de la culture des droits humains en utilisant les techniques d’animation culturelle comme instrument clé pour le changement de mentalités, valeurs et comportements.
Au menu de cette soirée, trois productions théâtrales représentant l'école européenne et africaine. Il s'agit des pièces "Le prétendant aux dents d'or", "Close Up" et "Alicia Underground".
Sur l'esplanade du Théâtre National Mohammed V, le groupe de l'Institut National des Arts de Kinshasa, qui représentait la République Démocratique du Congo, n'a pas manqué de souffle pour interpréter l'histoire de Muezi, une jeune jolie fille très prétentieuse qui refuse tous les prétendants, à défaut de ne pas avoir trente deux dents en or.
Les férus de l'art d'interprétation, qui se sont venus en masse, se sont régalés devant le profil d'un vieil orge métamorphosé en bel homme, riche et beau qui décide de tenter l'aventure. Il gagne le cœur de Muezi et l'amène dans son village enfoui dans une foret. Grâce à la bravoure de Kevo, le jeune frère qui a suivi furtivement sa grande sœur Muezi , malgré son refus, ils vont échapper au barbecue auquel ils étaient déjà destinés, dans les fief des ogres.
Le spectacle est une invitation à abandonner les exigences inhabituelles, commente son metteur en scène Tawitte Vusayiro Floribert, qui a mis en avant, dans une déclaration à la MAP, la dimension compétitive du festival. "Il s'agit d'une opportunité qui nous permet de frotter notre cervelle à celle des autres", dit-il.
Non loin de l'esplanade du Théâtre de la Capitale, le public s'est retrouvé ensuite pour apprécier l'oeuvre de l'institut allemand "Theaterakademie August Everding" intitulé "Close Up".
Pendant plus d'une heure, les étudiants allemands ont offert un spectacle de qualité, la pièce qui décrit parfaitement la vie "connectée" d'aujourd'hui combine la parole et le mouvement. Le "show" a porté l'assistance vers un univers où les individus sont coincés entre l'isolement et l'envie de se connecter, entre le désir d'être proche de quelqu'un et la défense de leur espace personnel.
Traitant la même problématique, la pièce "Alicia Underground" interprétée par les étudiants de l'Ecole royale supérieure d’art dramatique de Madrid est venue couronner le programme de la soirée.
Dans un décor de joliment animé, la jeune Alicia, prise par la vitesse et par le besoin d'être reconnue par les autres, se rend dans un monde "souterrain" où tous les habitants sont aliénés et sera plongée dans des situations de chaos qui la conduisaient à se confronter à elle même. À l'aide de cette pièce, les étudiants ont tenté de critiquer le mode de vie actuel, "qui nous aliène", en faisant croire que l’être humain est plus libre et authentique, alors qu'il est aveugle et esclave de la vitesse et de la technologie.
Le coup d'envoi de la 4ème édition du Festival international des écoles supérieures d'art Dramatique de Rabat (FIESAD) a eu lieu vendredi au Théâtre national Mohammed V à Rabat. L'édition, qui rend hommage à l'écrivain Abdelouahed Ouzri, se poursuit jusqu'au 5 décembre.
Présidé par l'enseignant universitaire et critique de théâtre francophone, Moulay Ahmed Badry, le jury du festival est composé de la directrice du conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (France), Claire Lasne-Darcueil, du chef de département de l'Intérprétation à la Bayerische Theaterakademie August Everding de Munich (Allemagne), Jochen Scholch, du directeur du centre universitaire de l'université nationale autonome du Mexique, Mario Espinosa, et de la comédienne et professeur d'enseignement artistique Hasna Tamtaoui (Maroc).
Créée en 2007 par des lauréats et professeurs de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle (ISADAC) de Rabat, l'Association Issil pour le Théâtre et l’Animation Culturelle s'assigne pour objectifs la promotion de l'accès à la culture et de l’art du théâtre en tant que moyen d’épanouissement personnel et social, et d’autre part, et la promotion de la culture des droits humains en utilisant les techniques d’animation culturelle comme instrument clé pour le changement de mentalités, valeurs et comportements.