Facebook dit avoir démantelé un réseau de désinformation lié à l'Iran
Reuters
LONDRES/SAN FRANCISCO - Facebook a déclaré mardi que la télévision publique iranienne avait eu recours à des centaines de faux comptes sur les réseaux sociaux dans le but de propager clandestinement en ligne des messages pro-Iran depuis au moins 2011, en ciblant les électeurs de pays dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Dans un rapport mensuel faisant état des comptes suspendus pour “comportement inauthentique coordonné”, le géant américain du numérique dit avoir supprimé huit réseaux au cours des dernières semaines, dont un ayant des liens avec le groupe audiovisuel public d’Iran (IRIB).
Le directeur de la sécurité informatique de Facebook a déclaré que le réseau de l’IRIB avait d’”importantes connections” avec de précédentes campagnes de désinformation iraniennes. Nathaniel Gleicher a précisé qu’il était trop tôt pour dire si le groupe audiovisuel iranien était directement à l’origine de ces opérations.
Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat auprès de l’IRIB, dont le directeur est nommé par le guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei. Des représentants iraniens avaient par le passé rejeté les accusations selon lesquelles Téhéran menait des campagnes coordonnées de désinformation.
Une enquête de Reuters publiée en 2018 montrait que l’une des opérations menées en Iran avait utilisé plus de 70 plate-formes présentées comme des sites d’information locaux dans plus de 15 pays dans le but d’y disséminer la propagande de l’Etat iranien. Des représentants iraniens à Téhéran et Londres avaient à l’époque décliné des demandes de commentaire.
Le directeur de la sécurité informatique de Facebook a déclaré que le réseau de l’IRIB avait d’”importantes connections” avec de précédentes campagnes de désinformation iraniennes. Nathaniel Gleicher a précisé qu’il était trop tôt pour dire si le groupe audiovisuel iranien était directement à l’origine de ces opérations.
Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat auprès de l’IRIB, dont le directeur est nommé par le guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei. Des représentants iraniens avaient par le passé rejeté les accusations selon lesquelles Téhéran menait des campagnes coordonnées de désinformation.
Une enquête de Reuters publiée en 2018 montrait que l’une des opérations menées en Iran avait utilisé plus de 70 plate-formes présentées comme des sites d’information locaux dans plus de 15 pays dans le but d’y disséminer la propagande de l’Etat iranien. Des représentants iraniens à Téhéran et Londres avaient à l’époque décliné des demandes de commentaire.