Facebook pourrait reporter le lancement de sa cryptomonnaie
Reuters
Genève - Facebook pourrait reporter le lancement de sa cryptomonnaie Libra pour répondre aux préoccupations réglementaires soulevées un peu partout dans le monde, a déclaré vendredi à Reuters le responsable de l’organisation chargée de la superviser.
La compagnie a annoncé il y a trois mois son intention de lancer la monnaie numérique en juin 2020, en partenariat avec d’autres membres de l’Association Libra, créée par le géant américain pour gérer le projet.
Sa mise sur le marché suscite toutefois le scepticisme, voire l’hostilité des pouvoirs publics dans le monde entier. La France et l’Allemagne ont ainsi promis de s’y opposer.
Selon Bertrand Perez, directeur général de l’Association Libra, dont le siège se trouve à Genève, les discussions se poursuivent avec les organes de tutelle, notamment en Europe.
“Lorsque nous avons fait l’annonce en juin, c’était notre Etoile polaire”, a-t-il déclaré à Reuters, évoquant la date de lancement. Or cette date pourrait glisser sans problème d’un ou deux trimestres, a-t-il poursuivi lors d’un entretien accordé au siège genevois des Nations Unies.
“L’important, c’est de nous conformer aux (exigences) des organes de tutelle, de nous assurer qu’ils sont avec nous et pleinement à l’aise avec nos solutions.”
“Nous savions qu’il allait falloir répondre à de nombreuses questions de la part des régulateurs des deux côtés de l’Atlantique et d’autres parties du monde”, a-t-il ajouté.
Sa mise sur le marché suscite toutefois le scepticisme, voire l’hostilité des pouvoirs publics dans le monde entier. La France et l’Allemagne ont ainsi promis de s’y opposer.
Selon Bertrand Perez, directeur général de l’Association Libra, dont le siège se trouve à Genève, les discussions se poursuivent avec les organes de tutelle, notamment en Europe.
“Lorsque nous avons fait l’annonce en juin, c’était notre Etoile polaire”, a-t-il déclaré à Reuters, évoquant la date de lancement. Or cette date pourrait glisser sans problème d’un ou deux trimestres, a-t-il poursuivi lors d’un entretien accordé au siège genevois des Nations Unies.
“L’important, c’est de nous conformer aux (exigences) des organes de tutelle, de nous assurer qu’ils sont avec nous et pleinement à l’aise avec nos solutions.”
“Nous savions qu’il allait falloir répondre à de nombreuses questions de la part des régulateurs des deux côtés de l’Atlantique et d’autres parties du monde”, a-t-il ajouté.