Fact-checking: Facebook étend son programme à dix nouveaux pays d'Afrique
AFP
Paris - Facebook va étendre son programme de fact-checking à dix nouveaux pays d'Afrique, de la Guinée Conakry à la Zambie, en partenariat avec l'AFP et d'autres médias, a annoncé mardi le réseau social.
Le programme de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso via un partenariat avec l'AFP; en Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l'AFP; en République Démocratique du Congo et en Côte d'Ivoire grâce aux Observateurs de la chaîne France 24 et l'AFP; en Guinée Conakry via Les Observateurs et au Ghana avec l'aide de Dubawa (plateforme de fact-checking nigériane).
Ces différents pays rejoignent l'Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme via l'organisation Africa Check.
"Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n'est pas la seule solution, elle n'est qu'une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l'information que les gens voient sur Facebook", a souligné Kojo Boakye, responsable des affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne.
"Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d'investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations", a-t-il souligné.
Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l'AFP, s'est réjoui "d'élargir avec Facebook son projet de vérification des faits".
"Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l'Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation", a-t-il souligné.
L'AFP participe dans près de 30 pays et 9 langues au "third party fact-checking", programme de vérification par des tiers développé par Facebook depuis 2016. Une soixantaine de médias à travers le monde, généralistes ou spécialisés dans le fact-checking, y participent également.
Si une information est diagnostiquée comme fausse ou trompeuse par l'un de ces médias, les utilisateurs de Facebook sont moins susceptibles de la voir apparaître dans leur fil d'actualité. Et si ceux-ci la voient ou tentent de la partager, Facebook leur suggère la lecture de l'article de vérification.
Les articles ne sont pas supprimés et les médias participants restent libres dans le choix et le traitement de leurs sujets.
Selon Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, "les réseaux sociaux comme Facebook n'ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l'information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l'internet pour de nombreux Africains (...) Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même".
Ces différents pays rejoignent l'Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme via l'organisation Africa Check.
"Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n'est pas la seule solution, elle n'est qu'une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l'information que les gens voient sur Facebook", a souligné Kojo Boakye, responsable des affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne.
"Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d'investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations", a-t-il souligné.
Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l'AFP, s'est réjoui "d'élargir avec Facebook son projet de vérification des faits".
"Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l'Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation", a-t-il souligné.
L'AFP participe dans près de 30 pays et 9 langues au "third party fact-checking", programme de vérification par des tiers développé par Facebook depuis 2016. Une soixantaine de médias à travers le monde, généralistes ou spécialisés dans le fact-checking, y participent également.
Si une information est diagnostiquée comme fausse ou trompeuse par l'un de ces médias, les utilisateurs de Facebook sont moins susceptibles de la voir apparaître dans leur fil d'actualité. Et si ceux-ci la voient ou tentent de la partager, Facebook leur suggère la lecture de l'article de vérification.
Les articles ne sont pas supprimés et les médias participants restent libres dans le choix et le traitement de leurs sujets.
Selon Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, "les réseaux sociaux comme Facebook n'ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l'information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l'internet pour de nombreux Africains (...) Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même".