Cette journée qui aura lieu samedi "est une bonne occasion pour noter les difficultés rencontrées quand les attitudes de solidarité font défaut", a-t-il écrit dans son message adressé au directeur général de l'Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Sénégalais Jacques Diouf.

"Les pays développés doivent avoir conscience que les besoins grandissants du monde nécessitent des niveaux importants d'aide de leur part. Ils ne peuvent pas simplement restés fermés aux autres: une telle attitude n'aiderait pas à résoudre la crise", a-t-il insisté.

"Tout le monde doit s'engager à donner au secteur agricole l'importance qui lui est due (...) Tout le monde doit donner la priorité à l'un des buts les plus urgents de l'humanité: se libérer de la faim", a-t-il ajouté.

"Un important pas en avant a été la récente décision de la communauté internationale de protéger le droit à l'eau, qui est essentiel pour la nutrition humaine, les activités rurales et la conservation de la nature", a-t-il indiqué.