déjà sérieuses. Les grands clubs sont au rendez-vous. Après les succès de Lyon, Bordeaux et Lille samedi, Marseille et le Paris-SG ont confirmé ce dimanche qu'il faudra également bien compter sur eux pour la bataille du titre, Toulouse et surtout Rennes ayant eux lâché du lest. Avec celle du LOSC, la victoire la plus probante est à mettre à l'actif de l'OM, qui s'est débarrassé d'une pauvre équipe de Saint-Etienne (3-0), qui s'apprête à vivre une fin de saison des plus stressantes. Les Verts ont tenu une période, la première, avant de s'écrouler après la pause malgré une bonne prestation de Janot, qui ne peut effacer tout seul les insuffisances évidentes de certains de ses coéquipiers. Après 45 minutes insipides, l'entrée à la reprise de Ben Arfa a dynamisé un OM beaucoup plus percutant que son adversairte, d'une incroyable fébrilité. Tout est parti d'un tirage de maillot de Mirallas sur Niang, qui s'est fait justice sur penalty à l'heure de jeu. Etrangement seul au second poteau à la 73e minute, Brandao a doublé la mise de la tête sur un centre de Cheyrou. Puis Niang a à son tour mis sa tête pour un doublé (76e). Cette troisième victoire consécutive maintien l'OM à un point de Lyon avant de recevoir Grenoble et de se déplacer deux fois, à Lorient et à Lille.
Le PSG relève la tête
Un peu plus tôt, le Paris-SG, lui, s'est bien relevé des claques reçues par Marseille (3-1) et à Toulouse (4-1), comme en témoigne sa réaction devant Nice (2-1), auteur de son sixième match consécutif sans victoire. Ce succès lui permet de rester accrocher au wagon de tête, à un point du podium. Bien qu'orphelin de sa défense centrale (Sakho, Camara) et de son aile gauche (Armand, Rothen), l'équipe de Paul Le Guen a livré une prestation sérieuse symbolisée par un réalisme effarant. La grande force du PSG cette saison réside dans cette capacité à s'imposer avec un minimum d'actions, la griffe en son temps du PSG de Jorge et d'Halilhodzic. Avec un Sessegnon toujours aussi précieux dans l'entre-jeu, Paris a d'abord ouvert la marque sur une tête opportuniste d'Hoarau, après un ballon relâché en chandelle par Ospina, mis en difficulté sur une frappe de Giuly (20e). Les Aiglons sont revenus dans la partie sur une bourde de Luyindula (mauvaise passe en retrait) qui a profité à Rémy, à l'affût (35e). Mais en début de seconde période, le grand Sammy Traoré a converti de la tête un corner de Sessegnon (51e).
Sochaux, un pas vers le maintien
Paris a de la réserve et de l'orgueil, des vertus qui ne sont pas étrangères à Sochaux. Et pour la première fois depuis la deuxième journée, le club doubien n'est plus relégable (14e). Une performance à la hauteur de son éclatante victoire sur Rennes (3-0), qui va payer très cher en cette fin de saison les absences conjuguées de Jimmy Briand (blessé) et Kader Mangane (suspendu). Au classement, les Rennais reculent au 7e rang et sont relégués àhuit points du podium. Dans ce match, tout à réussi ou presque aux hommes de Francis Gillot, lequel avait pris le pari de titulariser Stéphane Dalmat, malgré les soucis extra-sportifs connu cette semaine par le Jocondien. Les Sochaliens ont mis à terre les Bretons en inscrivant deux buts coup sur coup après la demi-heure de jeu. Un penalty de Boudebouz (35e) et un exploit individuel du bouillant Erding (37e) ont mis en orbite des Lionceaux qui ont enfoncé le clou en toute fin de match par l'inévitable Sverkos (87e).