France: Les "Femmes de militaires en colère" manifestent à Paris
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Paris - Le collectif des "Femmes de militaires en colère" a appelé à manifester samedi après-midi à Paris- afin de dénoncer "les conditions de travail déplorables" dans l'armée.
Le mouvement des "Femmes de militaires en colère" qui a vu jour à la mi-juillet, a lancé un appel au rassemblement, via sa page Facebook, à ses quelque 5200 membres.
Le début de la manifestation est prévu pour samedi 13h locale, alors que le lieu du rassemblement a été symboliquement déterminé par la mouvance, entre la rue de Grenelle et les Invalides, qui jouxte le ministère des armées, rapporte le quotidien local Le Figaro.
Quelque 500 personnes sont attendues, ajoute la même source.
Parmi les revendications des compagnes de militaires, se trouve l'annulation de la coupe de 850 millions d'euros prévus pour le ministère de La Défense, qui d'ailleurs avait été sujet à débat durant l'été.
En outre, elles réclament l'arrêt du système de rémunération du logiciel Louvois dont elles dénoncent les nombreux dysfonctionnements.
"Certaines se retrouvent avec des surplus versés qu'elles doivent ensuite rembourser. Des familles doivent alors s'endetter, explique au Figaro Mercedes Crepin, cofondatrice de la page Facebook “Femmes de militaires en colère”. On nous avait promis un nouveau logiciel pour 2017, et celui-ci n'est toujours pas mis en place".
Les "conditions de travail déplorables" de leurs époux sont également au cœur de leur préoccupations, notamment dans le cadre des OPEX (opérations extérieures).
"Dans certaines missions, les conditions de logement sont insalubres, avec des hangars délabrés, avec des puces voire des cafards" déplore Mercedes Crepin, qui s'inquiète pour la situation des veuves qui perdent leur compagnons lors de ses opérations "Lorsqu'elles perdent leur mari en Opex, certaines doivent quitter leur logement militaire sous un délai de 2-3 mois et trouver un logement dans le civil. Elles ne sont pas soutenues ni aidées par l'institution" ajoute-t-elle.
Certaines femmes de la mouvance luttent également contre l'arrêt du dispositif mis en place sous le nom de l'opération Sentinelle dont les soldats mobilisés ont subi des attaques récemment.
"L'opération Sentinelle n'est pas efficace. Les militaires ne peuvent même pas faire de fouilles, quand ils arrêtent quelqu'un, il faut qu'ils appellent la police" relève Loetitia Hongroise, cofondatrice du collectif.
"Dans le cadre de l’opération Sentinelle lancée en janvier 2015, 10 000 soldats (dont 3000 en réserve) sont engagés sur le territoire national pour défendre et protéger les Français" note de son côté le ministère de La Défense.
Le début de la manifestation est prévu pour samedi 13h locale, alors que le lieu du rassemblement a été symboliquement déterminé par la mouvance, entre la rue de Grenelle et les Invalides, qui jouxte le ministère des armées, rapporte le quotidien local Le Figaro.
Quelque 500 personnes sont attendues, ajoute la même source.
Parmi les revendications des compagnes de militaires, se trouve l'annulation de la coupe de 850 millions d'euros prévus pour le ministère de La Défense, qui d'ailleurs avait été sujet à débat durant l'été.
En outre, elles réclament l'arrêt du système de rémunération du logiciel Louvois dont elles dénoncent les nombreux dysfonctionnements.
"Certaines se retrouvent avec des surplus versés qu'elles doivent ensuite rembourser. Des familles doivent alors s'endetter, explique au Figaro Mercedes Crepin, cofondatrice de la page Facebook “Femmes de militaires en colère”. On nous avait promis un nouveau logiciel pour 2017, et celui-ci n'est toujours pas mis en place".
Les "conditions de travail déplorables" de leurs époux sont également au cœur de leur préoccupations, notamment dans le cadre des OPEX (opérations extérieures).
"Dans certaines missions, les conditions de logement sont insalubres, avec des hangars délabrés, avec des puces voire des cafards" déplore Mercedes Crepin, qui s'inquiète pour la situation des veuves qui perdent leur compagnons lors de ses opérations "Lorsqu'elles perdent leur mari en Opex, certaines doivent quitter leur logement militaire sous un délai de 2-3 mois et trouver un logement dans le civil. Elles ne sont pas soutenues ni aidées par l'institution" ajoute-t-elle.
Certaines femmes de la mouvance luttent également contre l'arrêt du dispositif mis en place sous le nom de l'opération Sentinelle dont les soldats mobilisés ont subi des attaques récemment.
"L'opération Sentinelle n'est pas efficace. Les militaires ne peuvent même pas faire de fouilles, quand ils arrêtent quelqu'un, il faut qu'ils appellent la police" relève Loetitia Hongroise, cofondatrice du collectif.
"Dans le cadre de l’opération Sentinelle lancée en janvier 2015, 10 000 soldats (dont 3000 en réserve) sont engagés sur le territoire national pour défendre et protéger les Français" note de son côté le ministère de La Défense.