France: Pas de journaux dans les kiosques ce jeudi
AA - Bilal Muftuoglu
Paris - Aucun journal ne sort ce jeudi en France en raison du blocage posé par les syndicats, dans le cadre des protestations contre la loi Travail.
Les stands de journaux dans les kiosques sont tous restés vides ce matin. Aucun journal n'a été publié, ni livré, après l'appel, mercredi soir, de la CGT, plus grand syndicat de France, à retirer la réforme contestée du code du Travail.
Les kiosques continuent à accueillir les clients en raison de leurs obligations vis-à-vis de la loi. En effet, les gérants de kiosques en France ont droit à fermer leurs kiosques au maximum deux mois par an, les weekends et jours fériés inclus. Ils ont par ailleurs l'obligation de vendre d'autres publications dont la livraison n'a pas été affectée par la grève des syndicats.
Les grands journaux, à l'instar du Figaro et du Monde, ont décidé d'offrir gratuitement à leurs lecteurs, la version numérique de leur édition de jeudi.
Le Figaro qui a fait part de sa position hostile au mouvement social dès les premières contestations début mars, n'a pas hésité à dénoncer la décision prise unilatéralement par la CGT, protestant ses "blocages scandaleux".
"La CGT bloque sans préavis, et pour la troisième fois en moins d'un mois, l'impression et la distribution des quotidiens nationaux datés du 26 mai. Nous protestons contre ces blocages scandaleux, dont nous sommes comme vous les victimes. Ils témoignent de la surenchère politique «radicale» de la CGT, dont la direction est engagée dans un absurde bras de fer avec le gouvernement au sujet de la loi El Khomri", a souligné Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, et d'Alexis Brézet, directeur des rédactions, dans un message publié sur le site du Figaro.
Les kiosques continuent à accueillir les clients en raison de leurs obligations vis-à-vis de la loi. En effet, les gérants de kiosques en France ont droit à fermer leurs kiosques au maximum deux mois par an, les weekends et jours fériés inclus. Ils ont par ailleurs l'obligation de vendre d'autres publications dont la livraison n'a pas été affectée par la grève des syndicats.
Les grands journaux, à l'instar du Figaro et du Monde, ont décidé d'offrir gratuitement à leurs lecteurs, la version numérique de leur édition de jeudi.
Le Figaro qui a fait part de sa position hostile au mouvement social dès les premières contestations début mars, n'a pas hésité à dénoncer la décision prise unilatéralement par la CGT, protestant ses "blocages scandaleux".
"La CGT bloque sans préavis, et pour la troisième fois en moins d'un mois, l'impression et la distribution des quotidiens nationaux datés du 26 mai. Nous protestons contre ces blocages scandaleux, dont nous sommes comme vous les victimes. Ils témoignent de la surenchère politique «radicale» de la CGT, dont la direction est engagée dans un absurde bras de fer avec le gouvernement au sujet de la loi El Khomri", a souligné Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, et d'Alexis Brézet, directeur des rédactions, dans un message publié sur le site du Figaro.