France: la revendication de la mort de l'otage d'Aqmi authentifiée

AFP

Paris - La France a authentifié la revendication de l'exécution de Michel Germaneau par le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ce qui a contribué à établir la mort de l'otage français, a affirmé lundi à l'AFP une source au ministère de la Défense.

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
Interrogée sur la nature des informations qui ont permis au président Nicolas Sarkozy d'affirmer que l'otage français était bien décédé, cette source a expliqué que c'était "notamment" parce que la France avait "identifié que la revendication de sa mort avait bien était faite par l'émir d'Aqmi".

Ce dernier, Abou Moussab Abdel Wadou, qui se fait également appeler "émir Droukdal", selon cette même source, s'était exprimé dans un message sonore diffusé dimanche par la chaîne Al-Jazira.

Il avait alors justifié la mort de l'otage par sa volonté de "venger" celle de six de ses combattants, tués jeudi lors d'une opération menée au Mali par la Mauritanie et la France contre une de leur base. Le bilan a été porté à sept djihadistes tués par les Mauritaniens.

"Sarkozy a échoué à libérer son compatriote par cette opération mais il a sans aucun doute ouvert pour lui, pour son peuple et pour son pays l'une des portes de l'enfer", avait également mis en garde le chef d'Aqmi.

La France avait toujours assuré n'avoir "aucune preuve de vie" de Michel Germaneau depuis la mi-mai et n'avoir "aucun contact" avec ses ravisseurs. L'otage agé de 78 ans avait été enlevé le 19 avril.


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