France: un inconnu agrippe le président Sarkozy avant d'être interpellé

AFP

Paris - Le président français Nicolas Sarkozy a été violemment saisi par la veste par un inconnu lors d'un déplacement jeudi dans le sud-ouest de la France, l'homme ayant été ensuite interpellé par la sécurité du chef de l'Etat, selon des images diffusées à la télévision.

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy
Sur ces images, Nicolas Sarkozy est en train de saluer des personnes massées derrière une barrière lorsque l'une d'elle le saisit violemment par la veste et le tire vers l'avant, déséquilibrant le chef de l'Etat.

Des officiers de sécurité se jettent alors sur l'individu et le plaquent au sol.

Le président français se trouvait en déplacement à Brax, pour une assemblée générale des maires de ce département du Sud-Ouest.

L'inconnu a ensuite été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d'Agen.

"Les faits se sont déroulés vers 12H00" (10H00 GMT), a précisé la gendarmerie, ajoutant que l'agresseur présumé avait été "maîtrisé très rapidement". "La procédure judiciaire normale suit son cours", a-t-on précisé de même source.

L'agression est survenue alors que Nicolas Sarkozy sortait de la mairie de Brax. La scène s'est déroulée en l'absence des journalistes qui suivaient le déplacement présidentiel et qui attendaient alors à l'écart. Seuls un photographe et un cameraman étaient présents au moment des faits.

Jusqu'alors, personne n'avait réussi à franchir le dispositif de sécurité du président Sarkozy pour s'en prendre physiquement à lui.

En janvier 2009, lors d'une cérémonie de voeux dans la Manche (ouest), le cortège présidentiel avait été bousculé, mais pas le président lui-même. Le préfet, représentant local de l'Etat, et un haut responsable policier du département avaient ensuite été limogés.

Dans un autre incident resté célèbre, en 2008, Nicolas Sarkozy avait été oralement pris à partie par un inconnu lors d'un déplacement au Salon de l'agriculture à Paris. Alors que l'intéressé refusait de lui serrer la main, lançant au chef de l'Etat "Toi, tu ne me touches pas, tu me salis", celui-ci lui avait répliqué: "Alors casse-toi, pauv' con".


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