Fusée nord-coréenne : le Conseil de sécurité divisé, poursuite des consultations

RIA Novosti

Réuni en urgence dimanche, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est pas parvenu à émettre une position unanime suite au tir d'une fusée par la Corée du Nord, aucun document n'ayant été adopté, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

"Les membres du Conseil de sécurité sont partagés sur cette question. Ils ont décidé de poursuivre les consultations visant à adopter une réaction, conformément à leurs responsabilités et étant donnée l'urgence de ce problème", a annoncé le représentant permanent du Mexique Claude Heller, ajoutant que le Conseil devait se réunir "dès que possible" ce lundi.
La position inflexible de Pékin et de Moscou, détenteurs du droit de veto, n'a pas permis d'adopter une déclaration condamnant les agissements de Pyongyang et renforçant les sanctions à son encontre, dont le projet est défendu par les Etats-Unis, le Japon, la France et la Grande-Bretagne.
La position américano-nipponne est soutenue par dix membres du Conseil de sécurité, alors que cinq prônent la retenue: la Russie, la Chine, le Vietnam, la Libye et l'Ouganda.
La Corée du Nord a annoncé dimanche la mise en orbite d'un satellite de télécommunications civil à l'aide d'un missile Taepodong, défiant la pression internationale l'enjoignant d'y renoncer. Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont démenti qu'un satellite ait effectivement été orbitalisé, tous les étages du lanceur s'étant abîmés en mer.
Plusieurs pays, menés par Washington, Tokyo et Séoul, soupçonnent le tir d'être en réalité le test d'un missile balistique longue portée, en violation des résolutions du CS.


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