Grève et manifestations mardi dans l'éducation, le supérieur et à la Poste
AFP
Paris - Une grève et des manifestations, les premières depuis la rentrée dans l'éducation et l'enseignement supérieur, se déroulent mardi à l'appel de plusieurs syndicats, dont le cortège parisien prévoit de rejoindre pendant un temps celui des manifestants de La Poste.
La grève pourrait notamment avoir des conséquences dans les écoles maternelles et élémentaires: 31% des enseignants devraient être en grève, prévoit le SNUipp-FSU (premier syndicat en primaire), alors que le ministère de l'Education nationale n'avait pas communiqué de chiffres lundi soir.
Les départements les plus concernés devraient être la Drôme, la Haute-Vienne et la Seine-Saint-Denis (55% de grévistes), les Alpes-Maritimes, la Creuse, l'Indre-et-Loire et les Landes (50%).
La loi de 2008 sur le droit d'accueil oblige les communes à organiser un accueil des élèves à partir du moment où plus de 25% des enseignants d'une école primaire se sont déclarés grévistes.
Dans le supérieur et la recherche, l'Unef, Sud étudiant et les associations Sauvons l'université (SLU) et Sauvons la recherche (SLR) ont aussi appelé à des mobilisations (assemblées générales, grève) et à se joindre aux manifestations des personnels de l'Education nationale.
A Paris, le cortège partira à 14h30 de Port Royal (14e arrondissement) pour rallier Saint-François-Xavier (7ème): les enseignants rejoindront entre 15h00 et 15h30, Boulevard du Montparnasse, le cortège des postiers, partis de Rue du Bac (7e) en direction de la Poste du Boulevard de Vaugirard (15).
La grève nationale à laquelle cinq fédérations de postiers (CGT, CFDT, FO, Sud et CFTC) appellent mardi pour dénoncer le projet de loi transformant la Poste en société par actions, est prévue pour la journée sur l'ensemble du territoire, mais certains des préavis déposés sont plus longs.
Les cinq syndicats, qui représentent 94% des voix aux élections professionnelles, ont déposé un préavis de grève illimitée uniquement pour la région parisienne.
Les syndicalistes dénoncent notamment la recherche de gains de productivité jugée excessive.