Grippe porcine : l'OMS avertit d'un risque de pandémie
lemonde.fr/AFP & AP
La grippe porcine, qui a fait 152 morts au Mexique, s'est étendue aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne et en Espagne, faisant craindre aux autorités sanitaires une pandémie d'ampleur mondiale.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont une des fonctions majeures est de coordonner les situations d'urgence sanitaire entre ses 193 membres, a relevé lundi 27 avril son niveau d'alerte à 4 sur une échelle de 6 en raison de l'ampleur que prend la grippe porcine dans le monde. Aucune région du monde n'est à l'abri du virus, a prévenu lundi le numéro deux de l'OMS, Keiji Fukuda, lors d'une conférence téléphonique depuis le siège de l'organisation à Genève.
Cela signifie une "augmentation significative du risque de pandémie" mais, "à ce stade, l'OMS ne considère pas que la pandémie est inévitable", selon l'adjoint au directeur général de l'OMS, chargé de la sécurité sanitaire. Selon lui, l'OMS dispose de stocks pouvant traiter rapidement jusqu'à 1 million de cas. Mais si la situation empire, l'OMS aura besoin de traitements supplémentaires. Le laboratoire Roche annonce pour sa part disposer dans l'immédiat de 5 millions de doses de traitement. Le laboratoire GlaxoSmithKline a, lui, accéléré la production de son antiviral Relenza, aux propriétés identiques à celles du Tamiflu.
Dimanche, l'OMS avait averti que le virus peut muter et "devenir beaucoup plus dangereux". Les pays concernés sont tenus de communiquer à l'organisation onusienne toute évolution de la situation. Toutefois, ce stade n'implique pas qu'une pandémie est inévitable, précise l'OMS. L'Organisation avait placé en fin de semaine l'alerte au niveau 3, illustrant le "potentiel pandémique" de la maladie, la pandémie elle-même n'étant réellement déclarée qu'au sixième et dernier niveau.
Le Mexique a décidé, lundi, la fermeture des établissements scolaires et universitaires dans l'ensemble du pays pour tenter de stopper la contagion de grippe porcine. L'épidémie pourrait toutefois donner des signes de ralentissement. Le ministre de la santé mexicain, José Angel Cordova, a laissé espérer pour la première fois dans la soirée un ralentissement : le nombre des décès suspects est passé de six samedi à cinq dimanche et trois lundi, a-t-il déclaré.
L'annonce de ce nouveau bilan coïncide avec celle, aux Etats-Unis, de "nouvelles mises en garde" aux voyageurs se rendant au Mexique, et de la distribution de 11 millions de traitements antiviraux à destination des Etats américains touchés par le virus. Les autorités américaines se préparent à une pandémie de grippe porcine et même à des décès, selon les responsables sanitaires américains, qui ont dénombré 44 cas, sans apparente propagation de l'épidémie dans le pays. La grippe porcine est "un sujet d'inquiétude", a reconnu le président américain Barack Obama devant l'Académie nationale des sciences. "Mais il n'y a pas de raison de s'alarmer", a-t-il assuré. La secrétaire à la sécurité intérieure, Janet Napolitano, a souligné pour sa part que les Etats-Unis "agissaient comme s'ils se préparaient à une pandémie".
Trente-trois lycéens français se trouvent à New York dans le cadre d'un échange avec un établissement. Deux d'entre eux, ainsi qu'un de leurs professeurs, qui présentaient des symptômes grippaux ont été traités et "vont bien", selon le consul de France à New York.
Cela signifie une "augmentation significative du risque de pandémie" mais, "à ce stade, l'OMS ne considère pas que la pandémie est inévitable", selon l'adjoint au directeur général de l'OMS, chargé de la sécurité sanitaire. Selon lui, l'OMS dispose de stocks pouvant traiter rapidement jusqu'à 1 million de cas. Mais si la situation empire, l'OMS aura besoin de traitements supplémentaires. Le laboratoire Roche annonce pour sa part disposer dans l'immédiat de 5 millions de doses de traitement. Le laboratoire GlaxoSmithKline a, lui, accéléré la production de son antiviral Relenza, aux propriétés identiques à celles du Tamiflu.
Dimanche, l'OMS avait averti que le virus peut muter et "devenir beaucoup plus dangereux". Les pays concernés sont tenus de communiquer à l'organisation onusienne toute évolution de la situation. Toutefois, ce stade n'implique pas qu'une pandémie est inévitable, précise l'OMS. L'Organisation avait placé en fin de semaine l'alerte au niveau 3, illustrant le "potentiel pandémique" de la maladie, la pandémie elle-même n'étant réellement déclarée qu'au sixième et dernier niveau.
Le Mexique a décidé, lundi, la fermeture des établissements scolaires et universitaires dans l'ensemble du pays pour tenter de stopper la contagion de grippe porcine. L'épidémie pourrait toutefois donner des signes de ralentissement. Le ministre de la santé mexicain, José Angel Cordova, a laissé espérer pour la première fois dans la soirée un ralentissement : le nombre des décès suspects est passé de six samedi à cinq dimanche et trois lundi, a-t-il déclaré.
L'annonce de ce nouveau bilan coïncide avec celle, aux Etats-Unis, de "nouvelles mises en garde" aux voyageurs se rendant au Mexique, et de la distribution de 11 millions de traitements antiviraux à destination des Etats américains touchés par le virus. Les autorités américaines se préparent à une pandémie de grippe porcine et même à des décès, selon les responsables sanitaires américains, qui ont dénombré 44 cas, sans apparente propagation de l'épidémie dans le pays. La grippe porcine est "un sujet d'inquiétude", a reconnu le président américain Barack Obama devant l'Académie nationale des sciences. "Mais il n'y a pas de raison de s'alarmer", a-t-il assuré. La secrétaire à la sécurité intérieure, Janet Napolitano, a souligné pour sa part que les Etats-Unis "agissaient comme s'ils se préparaient à une pandémie".
Trente-trois lycéens français se trouvent à New York dans le cadre d'un échange avec un établissement. Deux d'entre eux, ainsi qu'un de leurs professeurs, qui présentaient des symptômes grippaux ont été traités et "vont bien", selon le consul de France à New York.