Hillary Clinton à la Banque mondiale: démenti des Etats-Unis
AFP
Washington - De hauts responsables américains ont catégoriquement démenti jeudi des informations selon lesquelles la secrétaire d'Etat Hillary Clinton visait la présidence de la Banque mondiale.
Hillary Clinton
"Elle n'a exprimé aucun intérêt pour ce poste" et "ne l'accepterait pas si on le lui proposait", a ajouté M. Reines.
La Maison Blanche a également démenti ces informations par la voix de son porte-parole, Jay Carney: "cette histoire est fausse, complètement fausse", a-t-il dit.
L'agence Reuters, citant trois sources anonymes et maintenant son histoire malgré le démenti de MM. Reines et Carney, avait indiqué que la chef de la diplomatie américaine était en discussions avec la Maison Blanche pour prendre la tête de l'institution internationale l'an prochain, à la fin du mandat de l'actuel président de la Banque mondiale, Robert Zoellick. Le poste est traditionnellement réservé à un Américain.
"Hillary Clinton veut ce job", a déclaré une source qui connaît bien la secrétaire d'Etat à Reuters.
Une source proche de la Banque mondiale a indiqué à l'AFP que les Etats-Unis étudiaient la possibilité d'une candidature de Mme Clinton à la tête de l'organisation internationale.
"C'est une hypothèse forte, sérieuse sur laquelle ils travaillent", a déclaré cette personne proche du dossier. "Il y a beaucoup de signaux" depuis quelques mois, notamment en provenance du Trésor, a-t-elle ajouté.
Une porte-parole du Trésor à qui l'AFP demandait de confirmer ou de démentir ce point précis a répondu: "Nous ne ferons pas de commentaire".
Les rumeurs sur l'avenir de Mme Clinton, 63 ans, sont récurrentes depuis qu'elle a pris la tête de la diplomatie américaine en janvier 2009.
Mais l'intéressée a fait savoir en mars qu'elle souhaitait conserver son poste au moins jusqu'au début d'un éventuel deuxième mandat du président Barack Obama, en 2013. Mme Clinton a aussi indiqué à plusieurs reprises qu'elle ne souhaitait pas briguer à nouveau la présidence américaine, après sa défaite lors des primaires démocrates de 2008 face à Barack Obama.