Hugh Masekela, le "père du jazz sud-africain", est décédé
Reuters
Johannesburg - Le trompettiste, compositeur et chanteur Hugh Masekela, surnommé affectueusement le "père du jazz sud-africain", s'est éteint après une longue lutte contre un cancer de la prostate, a annoncé mardi sa famille. Il avait 78 ans.
Tout au long d'une carrière qui s'est étalée sur plus de cinq décennies, Hugh Masekela a bâti sa réputation grâce à un son "afro-jazz" distinctif et des succès comme "Soweto Blues", un des hymnes du mouvement anti-apartheid, ou "Bring Him Back Home (Nelson Mandela)", écrite en exil.
Le président sud-africain Jacob Zuma a rendu hommage dans un communiqué à un homme qui a su "maintenir en vie la torche de liberté". Le ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a déploré sur Twitter la "chute d'un baobab".
Militant très engagé contre la confiscation du pouvoir par la minorité blanche, ami de légendes du jazz comme Miles Davis, John Coltrane ou Charlie Mingus, Hugh Masekela a aussi joué aux côtés de Janis Joplin, Otis Redding ou Jimi Hendrix dans les années 1960.
Il a été marié à la chanteuse et militante de la cause noire Miriam Makeba, surnommée "Mama Africa", entre 1964 et 1966.
Après avoir vécu trois décennies en exil, à partir de ses 21 ans, il est rentré en Afrique du Sud à la chute de l'apartheid en 1990. Il a participé en 2010 à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football à Johannesburg.
Le président sud-africain Jacob Zuma a rendu hommage dans un communiqué à un homme qui a su "maintenir en vie la torche de liberté". Le ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a déploré sur Twitter la "chute d'un baobab".
Militant très engagé contre la confiscation du pouvoir par la minorité blanche, ami de légendes du jazz comme Miles Davis, John Coltrane ou Charlie Mingus, Hugh Masekela a aussi joué aux côtés de Janis Joplin, Otis Redding ou Jimi Hendrix dans les années 1960.
Il a été marié à la chanteuse et militante de la cause noire Miriam Makeba, surnommée "Mama Africa", entre 1964 et 1966.
Après avoir vécu trois décennies en exil, à partir de ses 21 ans, il est rentré en Afrique du Sud à la chute de l'apartheid en 1990. Il a participé en 2010 à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football à Johannesburg.