INTERVIEW CORR. Google se félicite du succès initial de Chrome
Reuters
cernobbio, Italie - Le navigateur internet Chrome de Google
Chrome a été conçu pour télécharger des logiciels et des pages internet plus rapidement que les autres navigateurs. Il permet aussi à ses utilisateurs de continuer à travailler quand l'une des fenêtres ne répond plus. Selon Google, Chrome autorise par ailleurs à gérer directement des applications qui auparavant demandaient à être installées sur un ordinateur pour fonctionner.
"Les premières réactions ont été très fortes (avec) beaucoup, beaucoup de millions de téléchargements (et une) réponse très favorable jusqu'ici", a déclaré Eric Schmidt en marge d'une conférence économique sur les rives du lac de Côme, dans le nord de l'Italie.
En lançant son propre navigateur, le géant de l'internet américain se pose en concurrent direct de Microsoft, qui concentre à lui seul les trois quarts du marché avec Internet Explorer. Eric Schmidt juge toutefois qu'il est encore trop tôt pour déterminer combien de parts du marché Chrome pourra conquérir.
DES NAVIGATEURS "PLUS MODERNES"
"Nous n'avons pas conçu (Chrome) avec un objectif de parts de marché. Nous l'avons développé pour tenter de faire avancer le secteur avec de nouveaux concepts concernant les navigateurs, la sécurité et les plate-formes puissantes", a-t-il déclaré, précisant que Google espérait ainsi influencer la conception des autres navigateurs "pour les rendre plus modernes".
Eric Schmidt s'est par ailleurs dit optimiste au sujet de l'issue de l'enquête des autorités américaines de la concurrence sur le partenariat entre Google et Yahoo concernant les encarts publicitaires liés aux résultats de recherche en ligne.
Cet accord a suscité des inquiétudes concernant le poids trop important qu'atteindrait alors Google dans le marché de la publicité en ligne, qui représente 65 milliards de dollars. Il a été annoncé en juin mais sa mise en oeuvre a été retardée "jusqu'à fin septembre (ou) début octobre", a-t-il précisé.
Selon lui, l'accord, qui concerne uniquement le territoire américain, porte seulement sur les textes publicitaires et ne prévoit pas d'exclusivité empêchant Yahoo de travailler avec d'autres partenaires ou concurrents.
"Nous pensons qu'il répond complètement aux opportunités ainsi qu'aux contraintes légales en vigueur aux Etats-Unis."
Eric Schmidt a indiqué qu'il ne disposait d'aucune information sur l'issue de cette enquête et a également refusé de commenter une information publiée le mois dernier par le Wall Street Journal faisant état d'un accord imminent concernant un partenariat de grande envergure entre Google et l'opérateur américain de téléphonie mobile Verizon Communications. /MR (Version française Myriam Rivet) (Service Online. Tel. 01 49 49 55 61. Reuters Messaging : myriam.rivet.reuters.com@reuters.net)
"Les premières réactions ont été très fortes (avec) beaucoup, beaucoup de millions de téléchargements (et une) réponse très favorable jusqu'ici", a déclaré Eric Schmidt en marge d'une conférence économique sur les rives du lac de Côme, dans le nord de l'Italie.
En lançant son propre navigateur, le géant de l'internet américain se pose en concurrent direct de Microsoft
DES NAVIGATEURS "PLUS MODERNES"
"Nous n'avons pas conçu (Chrome) avec un objectif de parts de marché. Nous l'avons développé pour tenter de faire avancer le secteur avec de nouveaux concepts concernant les navigateurs, la sécurité et les plate-formes puissantes", a-t-il déclaré, précisant que Google espérait ainsi influencer la conception des autres navigateurs "pour les rendre plus modernes".
Eric Schmidt s'est par ailleurs dit optimiste au sujet de l'issue de l'enquête des autorités américaines de la concurrence sur le partenariat entre Google et Yahoo concernant les encarts publicitaires liés aux résultats de recherche en ligne.
Cet accord a suscité des inquiétudes concernant le poids trop important qu'atteindrait alors Google dans le marché de la publicité en ligne, qui représente 65 milliards de dollars. Il a été annoncé en juin mais sa mise en oeuvre a été retardée "jusqu'à fin septembre (ou) début octobre", a-t-il précisé.
Selon lui, l'accord, qui concerne uniquement le territoire américain, porte seulement sur les textes publicitaires et ne prévoit pas d'exclusivité empêchant Yahoo de travailler avec d'autres partenaires ou concurrents.
"Nous pensons qu'il répond complètement aux opportunités ainsi qu'aux contraintes légales en vigueur aux Etats-Unis."
Eric Schmidt a indiqué qu'il ne disposait d'aucune information sur l'issue de cette enquête et a également refusé de commenter une information publiée le mois dernier par le Wall Street Journal faisant état d'un accord imminent concernant un partenariat de grande envergure entre Google et l'opérateur américain de téléphonie mobile Verizon Communications