Intrusion de Greenpeace dans la centrale nucléaire de Cattenom
Reuters
PARIS/STRASBOURG - Des militants de Greenpeace France ont pénétré jeudi matin sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) et y ont déclenché un feu d‘artifice à proximité d‘une piscine d‘entreposage de combustible usé.
Selon EDF, l‘intrusion survenue à 5h37 a immédiatement été détectée par les équipes de sécurité du site et un peloton spécialisé de protection de la gendarmerie a arrêté les militants - au nombre de huit et placés en garde à vue selon la préfecture - à 5h45.
Les militants “sont toujours restés à l‘extérieur des bâtiments et hors zone nucléaire” et “cette intrusion n‘a eu aucun impact sur la sûreté des installations”, a précisé l’électricien public dans un communiqué.
Dans une vidéo diffusée par Greenpeace, on peut voir les militants de l‘ONG tirer un feu d‘artifice à quelques mètres du bâtiment renfermant la piscine d‘entreposage du combustible usé d‘un réacteur.
EDF, soulignant que l‘intrusion constitue une infraction au regard du code de la défense passible de plusieurs années de prison et de dizaines de milliers d‘euros d‘amendes, va porter plainte.
“Cela va vraiment trop loin, nous avons affaire à des gens irresponsables”, a déclaré lors d‘une conférence téléphonique Olivier Lamarre, le directeur adjoint du parc nucléaire d‘EDF.
“Cette intervention de Greenpeace ce matin n‘a rien démontré, si ce n‘est au contraire que nos dispositifs fonctionnent parfaitement (...). Ce que nous ne voyons pas (sur la vidéo de Greenpeace), c‘est que (...) des gendarmes se positionnent pour faire barrage et empêcher toute approche des équipements importants pour la sûreté et la sécurité”, a-t-il ajouté.
L‘action de l‘ONG fait suite à la publication mardi d‘un rapport de Greenpeace selon lequel les piscines d‘entreposage des centrales françaises, qui peuvent chacune contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible usé, sont particulièrement exposées à des risques d‘attaques, notamment au moyen d‘avions, d‘hélicoptères ou d‘explosifs.
Georges Bos, directeur de cabinet du préfet de la Moselle, a déclaré à Reuters que les militants de Greenpeace, placés en garde à vue, n‘avaient eu le temps de franchir qu‘une première enceinte, vraisemblablement en cisaillant ou en escaladant un grillage.
L‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a pour sa part activé son centre d‘urgence situé à Montrouge (Hauts-de-Seine) à la suite du déclenchement par EDF du plan “sûreté-protection” de la centrale de Cattenom.
Les militants “sont toujours restés à l‘extérieur des bâtiments et hors zone nucléaire” et “cette intrusion n‘a eu aucun impact sur la sûreté des installations”, a précisé l’électricien public dans un communiqué.
Dans une vidéo diffusée par Greenpeace, on peut voir les militants de l‘ONG tirer un feu d‘artifice à quelques mètres du bâtiment renfermant la piscine d‘entreposage du combustible usé d‘un réacteur.
EDF, soulignant que l‘intrusion constitue une infraction au regard du code de la défense passible de plusieurs années de prison et de dizaines de milliers d‘euros d‘amendes, va porter plainte.
“Cela va vraiment trop loin, nous avons affaire à des gens irresponsables”, a déclaré lors d‘une conférence téléphonique Olivier Lamarre, le directeur adjoint du parc nucléaire d‘EDF.
“Cette intervention de Greenpeace ce matin n‘a rien démontré, si ce n‘est au contraire que nos dispositifs fonctionnent parfaitement (...). Ce que nous ne voyons pas (sur la vidéo de Greenpeace), c‘est que (...) des gendarmes se positionnent pour faire barrage et empêcher toute approche des équipements importants pour la sûreté et la sécurité”, a-t-il ajouté.
L‘action de l‘ONG fait suite à la publication mardi d‘un rapport de Greenpeace selon lequel les piscines d‘entreposage des centrales françaises, qui peuvent chacune contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible usé, sont particulièrement exposées à des risques d‘attaques, notamment au moyen d‘avions, d‘hélicoptères ou d‘explosifs.
Georges Bos, directeur de cabinet du préfet de la Moselle, a déclaré à Reuters que les militants de Greenpeace, placés en garde à vue, n‘avaient eu le temps de franchir qu‘une première enceinte, vraisemblablement en cisaillant ou en escaladant un grillage.
L‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a pour sa part activé son centre d‘urgence situé à Montrouge (Hauts-de-Seine) à la suite du déclenchement par EDF du plan “sûreté-protection” de la centrale de Cattenom.