Iran: la justice confirme l'arrestation d'une chercheuse franco-iranienne
AFP
Téhéran - L'Autorité judiciaire iranienne a confirmé mardi l'arrestation de l'universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah, annoncée la veille par Paris.
"Elle fait partie des suspects qui ont été arrêtés récemment", a déclaré le porte-parole de l'Autorité judiciaire Gholamhossein Esmaïli lors d'une conférence de presse à Téhéran, sans préciser la date exacte de l'arrestation.
"Etant donné la nature de l'affaire [...] le moment n'est pas encore venu de donner des informations sur son cas", a ajouté M. Esmaïli, dans cette conférence de presse diffusée en ligne sur Mizan Online, l'agence de presse de l'Autorité judiciaire.
"Nous confirmons qu'elle a été arrêtée", a encore dit M. Esmaïli, sans préciser par quel service.
"Si Dieu le veut, avec la poursuite de l'enquête et une fois que d'autres aspects de l'affaire auront été tirés au clair, nous donnerons des informations de façon plus transparente", a-t-il ajouté.
A la question de savoir si les autorités avaient répondu à la demande d'accès consulaire à Mme Adelkhah formulée par Paris, M. Esmaïli a répondu là encore qu'une "décision [serait] prise au moment approprié".
L'Iran ne reconnaissant pas la double nationalité, le pays n'accorde généralement pas un accès consulaire aux détenus binationaux.
Dans un contexte de vives tensions internationales entre Téhéran et les pays occidentaux, le Quai d'Orsay a annoncé lundi que Mme Adelkhah, éminente anthropologue associée à plusieurs réseaux scientifiques et spécialiste de l'islam chiite, était détenue en Iran.
Selon son confrère, professeur à Genève, et ami Jean-François Bayart, l'arrestation de Mme Adelkhah remonterait au 5 juin et la chercheuse est depuis détenue à la prison d'Evin, dans le nord de Téhéran.
"Ce qui s'est passé me préoccupe beaucoup, nous en sommes informés depuis plusieurs jours", a commenté lundi devant la presse le président français Emmanuel Macron.
"J'ai exprimé mon désaccord et demandé des clarifications au président (iranien Hassan) Rohani. J'attends des retours et des clarifications", a-t-il poursuivi, regrettant qu'"aucune explication" n'ait été fournie "de manière valable".
"Etant donné la nature de l'affaire [...] le moment n'est pas encore venu de donner des informations sur son cas", a ajouté M. Esmaïli, dans cette conférence de presse diffusée en ligne sur Mizan Online, l'agence de presse de l'Autorité judiciaire.
"Nous confirmons qu'elle a été arrêtée", a encore dit M. Esmaïli, sans préciser par quel service.
"Si Dieu le veut, avec la poursuite de l'enquête et une fois que d'autres aspects de l'affaire auront été tirés au clair, nous donnerons des informations de façon plus transparente", a-t-il ajouté.
A la question de savoir si les autorités avaient répondu à la demande d'accès consulaire à Mme Adelkhah formulée par Paris, M. Esmaïli a répondu là encore qu'une "décision [serait] prise au moment approprié".
L'Iran ne reconnaissant pas la double nationalité, le pays n'accorde généralement pas un accès consulaire aux détenus binationaux.
Dans un contexte de vives tensions internationales entre Téhéran et les pays occidentaux, le Quai d'Orsay a annoncé lundi que Mme Adelkhah, éminente anthropologue associée à plusieurs réseaux scientifiques et spécialiste de l'islam chiite, était détenue en Iran.
Selon son confrère, professeur à Genève, et ami Jean-François Bayart, l'arrestation de Mme Adelkhah remonterait au 5 juin et la chercheuse est depuis détenue à la prison d'Evin, dans le nord de Téhéran.
"Ce qui s'est passé me préoccupe beaucoup, nous en sommes informés depuis plusieurs jours", a commenté lundi devant la presse le président français Emmanuel Macron.
"J'ai exprimé mon désaccord et demandé des clarifications au président (iranien Hassan) Rohani. J'attends des retours et des clarifications", a-t-il poursuivi, regrettant qu'"aucune explication" n'ait été fournie "de manière valable".