Iran: le président Rohani défend la liberté de la presse
AFP
Téhéran - Le président iranien Hassan Rohani prononce un discours à l'occasion du 35e anniversaire de la révolution iranienne, à Téhéran le 11 février 2014
Le président iranien Hassan Rohani a défendu la liberté de la presse, critiquant la fermeture des journaux, dans un discours très applaudi devant les représentants des médias iraniens retransmis en direct samedi par la télévision d'Etat.
"La fermeture et l'interdiction (d'un journal) est la dernière solution. Si quelqu'un commet un délit, il faut agir contre ce dernier et le directeur du journal mais pourquoi faut-il fermer le média et mettre au chômage l'ensemble des journalistes et employés", a déclaré M. Rohani en référence à la fermeture de deux quotidiens réformateurs ces derniers mois.
Le quotidien Bahar ("Printemps" en persan) a été fermé en octobre pour avoir publié un article considéré comme insultant envers la religion chiite. Il vient d'être condamné à six mois de suspension par la justice.
Un autre quotidien réformateur, Asseman, ("Ciel" en persan) a été fermé fin février pour avoir publié un article jugé insultant envers la loi islamique en vigueur en Iran.
La justice est contrôlée par les conservateurs qui critiquent régulièrement les positions jugées trop libérales du gouvernement, notamment les récentes déclarations du ministre de la Culture, Ali Janati, qui s'est dit favorable à la fin de l'interdiction du réseau social Facebook dans le pays et à l'autorisation de parution de nombreux livres interdits ces dernières années.
"Les opposants et les personnes hostiles au gouvernement sont libres de s'exprimer, mais il faut que les partisans du gouvernement aient autant de liberté et de sécurité", a encore affirmé M. Rohani.
"Le gouvernement est favorable à la liberté d'expression avec responsabilité. Si on bâillonne les gens et on brise les plumes, la confiance sera détruite", a-t-il lancé.
Elu avec le soutien des réformateurs et modérés, le président Rohani a promis une politique plus libérale sur le plan social et culturel que son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, ce qui lui attire régulièrement les critiques des ultraconservateurs.
"La fermeture et l'interdiction (d'un journal) est la dernière solution. Si quelqu'un commet un délit, il faut agir contre ce dernier et le directeur du journal mais pourquoi faut-il fermer le média et mettre au chômage l'ensemble des journalistes et employés", a déclaré M. Rohani en référence à la fermeture de deux quotidiens réformateurs ces derniers mois.
Le quotidien Bahar ("Printemps" en persan) a été fermé en octobre pour avoir publié un article considéré comme insultant envers la religion chiite. Il vient d'être condamné à six mois de suspension par la justice.
Un autre quotidien réformateur, Asseman, ("Ciel" en persan) a été fermé fin février pour avoir publié un article jugé insultant envers la loi islamique en vigueur en Iran.
La justice est contrôlée par les conservateurs qui critiquent régulièrement les positions jugées trop libérales du gouvernement, notamment les récentes déclarations du ministre de la Culture, Ali Janati, qui s'est dit favorable à la fin de l'interdiction du réseau social Facebook dans le pays et à l'autorisation de parution de nombreux livres interdits ces dernières années.
"Les opposants et les personnes hostiles au gouvernement sont libres de s'exprimer, mais il faut que les partisans du gouvernement aient autant de liberté et de sécurité", a encore affirmé M. Rohani.
"Le gouvernement est favorable à la liberté d'expression avec responsabilité. Si on bâillonne les gens et on brise les plumes, la confiance sera détruite", a-t-il lancé.
Elu avec le soutien des réformateurs et modérés, le président Rohani a promis une politique plus libérale sur le plan social et culturel que son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, ce qui lui attire régulièrement les critiques des ultraconservateurs.