Israël a dépêché en Egypte un haut responsable de la Défense
AFP
Israël a dépêché jeudi au Caire le conseiller politique du ministre de la Défense Ehud Barak, Amos Gilad, pour discuter d'une éventuelle trêve des combats à Gaza, a-t-on appris auprès du ministère.Evènement
Israël a espéré mercredi que les discussions avec l'Egypte sur la situation dans la bande de Gaza "créeront les conditions" pour lui "permettre de mettre fin à l'opération militaire".
Israël a espéré mercredi que les discussions avec l'Egypte sur la situation dans la bande de Gaza "créeront les conditions" pour lui "permettre de mettre fin à l'opération militaire". "Suite aux recommandations du Premier ministre (Ehud Olmert) et afin de mener des discussions avec l'Egypte, une réunion a été organisée avec les Egyptiens dans l'espoir qu'elle mène à un accord sur la question de la contrebande d'armes qui créerait les conditions qui permettront de mettre fin à l'opération militaire à Gaza", a affirmé un communiqué du bureau de M. Olmert.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré souhaiter parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza dans les trois prochains jours, a rapporté jeudi le quotidien al-Hayat. "Nous parlons de 48 à 72 heures au maximum, parce que je ne peux pas imaginer que la machine de mort israélienne continue ses opérations" contre le Hamas entrées jeudi dans le treizième jour, a-t-il dit au journal. Le ministre, dont le pays est à l'origine d'un plan pour parvenir à une fin des hostilités, a ajouté que l'Egypte poursuivait des discussions avec Israël et les factions palestiniennes.
"Nous voulons parvenir (à un accord) au moins sur les deux premiers points de l'initiative, un cessez-le-feu pour une période limitée dans le temps, et l'ouverture des points de passage" avec la bande de Gaza, a dit M. Aboul Gheit.
Une délégation israélienne est attendue jeudi au Caire pour discuter de l'initiative et le Hamas, dont des représentants ont quitté mercredi la capitale égyptienne, a dit que le plan égyptien serait examiné par ses dirigeants en exil à Damas.