Pour le chef Nadi Louahabi, membre du jury, «la compétition est au niveau internationale. J’ai été agréablement surpris par les prestations. J’ai trouvé que le niveau est élevé et que c’est une cuisine qui respire le soleil».

Agé de 27 ans, Issam Jaafari a été formé aux standards de la cuisine internationale à l’Institut Spécialisé de l’Hôtellerie et la Restauration . Il a démarré sa carrière professionnelle en 2004 en tant que commis dans la restauration collective et a exercé dans quelques restaurants de renom entre Casablanca et Marrakech. Actuellement, Issam Jaafari est 1er au Palais Saadi.

Pour rappel, le Maroc profite pour la finale Bocuse d’Or 2013 d’une «wild card», qui le dispense des phases qualificatives continentales ou régionales. De ce fait, le chef Issam Jaafari aura à la fois l’honneur et l’immense responsabilité de représenter le Maroc aux finales de Bocuse d’Or 2013 qui aura lieu les 29 et 30 janvier 2013, au salon international SIRHA, dont les organisateurs et détenteur des droits des plus grandes compétitions culinaires mondiales, ont fortement salué la réussite de TOC Maroc 2012.

Encouragé par les remarques des membres du Jury et porteur des espoirs du Maroc d’occuper les premiers rangs à la finale du Bocuse d’Or 2013, Issam Jaafari devra suivre un coaching spécial, alliant à la fois créativité, art culinaire, et techniques de gestion d’épreuves sous stress, de communication et de prise de parole devant les médias. Pour Miriem Cherkaui, illustre chef marocaine et membre du Jury, «il y avait deux ou trois candidats qui se distinguaient du lot» avant d’ajouter: «le candidat qui va représenter le Maroc devra vraiment se consacrer à la préparation de la compétition et faire évoluer le niveau à son maximum». Le chef Moussa Belmoufid, expert reconnu et pionnier dans la profession, également membre du Jury, a assuré quant à lui que «autant l’illusion est interdite, autant tout est possible». «J’ai vu des candidats qui peuvent aller loin. L’essentiel pour moi, c’est qu’aujourd’hui, il y a une prise de conscience de ce que peuvent être les compétitions internationales de cuisine. L’organisation a été parfaite», a-t-il ajouté.

En effet, au-delà de son aspect professionnel, à très haut niveau de perfection, une finale du Bocuse d’Or est une vitrine médiatique exceptionnelle, dont les retombées sur le tourisme national sont incontestables.