Italie: Accord de la coalition pour éviter des sanctions de l'UE
Reuters
Rome - Les dirigeants de la coalition au pouvoir en Italie se sont mis d’accord sur la nécessité d’éviter que Rome soit sanctionnée par la Commission européenne en raison du gonflement de sa dette publique, a annoncé mardi la présidence du Conseil.
A l’issue d’une réunion nocturne avec ses deux vice-présidents du Conseil, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a déclaré que les trois hommes rencontreraient le ministre de l’Economie Giovanni Tria “pour élaborer une stratégie à adopter dans les discussions avec l’Europe afin d’éviter une procédure d’infraction pour le pays et d’oeuvrer ensemble à la mise au point du budget”.
Giuseppe Conte avait menacé à plusieurs reprises ces derniers jours de démissionner si Salvini et Di Maio ne s’accordaient pas pour trouver un compromis susceptible de régler le contentieux avec la Commission européenne.
“Tout va bien. C’était une bonne réunion”, a déclaré Salvini dans un communiqué. “Notre objectif commun est d’éviter l’infraction tout en préservant la croissance économique, l’emploi et les baisses d’impôts.”
“Il n’y aura ni correction budgétaire ni hausse d’impôts.”
“Cela s’est bien passé parce que nous avons fixé certains objectifs : réduire les impôts, approuver une loi sur le salaire minimum et obtenir de bons résultats pour les Italiens”, a renchéri Luigi di Maio sur les ondes de la chaîne privée RTL.
“Le gouvernement continuera si nous sommes capables de répondre aux besoins des Italiens”, a-t-il ajouté.
La Commission européenne a conclu mercredi dernier que l’Italie ne respectait pas les règles budgétaires de l’Union européenne (UE) en raison de l’augmentation de sa dette, une situation qui justifie selon elle l’ouverture d’une procédure disciplinaire.
La dette publique italienne, la deuxième plus élevée de l’UE en proportion de la production nationale après celle de la Grèce, a atteint 132,2% du produit intérieur brut (PIB) l’an dernier et la Commission estime qu’elle augmentera encore à 133,7% cette année et à 135,2% en 2020, en violation des règles européennes qui imposent de réduire progressivement ce ratio.
Encouragé par le triomphe de son parti, la Ligue (extrême droite) aux élections européennes du 26 mai, et aux bons scores encore réalisés par sa formation aux municipales partielles ce week-end, Salvini fait de la baisse des impôts sa priorité.
Le gouvernement cherche également à annuler la hausse automatique de la TVA l’année prochaine, annulation qui représenterait une perte de recettes de 23 milliards d’euros.
Matteo Salvini s’est dit confiant, lundi, de parvenir à un accord avec Bruxelles.
Giuseppe Conte avait menacé à plusieurs reprises ces derniers jours de démissionner si Salvini et Di Maio ne s’accordaient pas pour trouver un compromis susceptible de régler le contentieux avec la Commission européenne.
“Tout va bien. C’était une bonne réunion”, a déclaré Salvini dans un communiqué. “Notre objectif commun est d’éviter l’infraction tout en préservant la croissance économique, l’emploi et les baisses d’impôts.”
“Il n’y aura ni correction budgétaire ni hausse d’impôts.”
“Cela s’est bien passé parce que nous avons fixé certains objectifs : réduire les impôts, approuver une loi sur le salaire minimum et obtenir de bons résultats pour les Italiens”, a renchéri Luigi di Maio sur les ondes de la chaîne privée RTL.
“Le gouvernement continuera si nous sommes capables de répondre aux besoins des Italiens”, a-t-il ajouté.
La Commission européenne a conclu mercredi dernier que l’Italie ne respectait pas les règles budgétaires de l’Union européenne (UE) en raison de l’augmentation de sa dette, une situation qui justifie selon elle l’ouverture d’une procédure disciplinaire.
La dette publique italienne, la deuxième plus élevée de l’UE en proportion de la production nationale après celle de la Grèce, a atteint 132,2% du produit intérieur brut (PIB) l’an dernier et la Commission estime qu’elle augmentera encore à 133,7% cette année et à 135,2% en 2020, en violation des règles européennes qui imposent de réduire progressivement ce ratio.
Encouragé par le triomphe de son parti, la Ligue (extrême droite) aux élections européennes du 26 mai, et aux bons scores encore réalisés par sa formation aux municipales partielles ce week-end, Salvini fait de la baisse des impôts sa priorité.
Le gouvernement cherche également à annuler la hausse automatique de la TVA l’année prochaine, annulation qui représenterait une perte de recettes de 23 milliards d’euros.
Matteo Salvini s’est dit confiant, lundi, de parvenir à un accord avec Bruxelles.