Jazz à Saint-Germain-des-Prés : de Kenny Barron au "human beat box"
AFP
Le neuvième festival Jazz à Saint-Germain-des Prés, qui s'ouvre dimanche à Paris par une journée gratuite consacrée aux musiciennes de jazz et se terminera le 25 mai, propose une affiche où se côtoient le pianiste Kenny Barron et le collectif The Bionic Breath Makers.
The Bionic Breath Makers est un collectif de "human beat box" (littéralement boîte à rythmes humaines), catégorie d'artistes qui reproduisent des rythmes avec la bouche. Ces musiciens atypiques exécuteront leurs prouesses vocales le 20 sur le Pont Alexandre III.
Le pianiste franco-américain Jacky Terrasson, sorte de parrain d'un festival dont il n'a manqué qu'une édition, présentera le 11 à La Sorbonne le nouveau trio qu'il forme avec le contrebassiste Ben Williams et le batteur Jamire Williams, et qui aura en Michel Portal (clarinette basse) un invité de marque.
L'Orchestre national de jazz monté depuis six mois par son directeur artistique Daniel Yvinec interprètera pour la première fois en concert (le 23 à la Maison des Cultures du monde), son oeuvre "Around Robert Wyatt", avec le trompettiste Erik Truffaz en qualité d'invité.
Autre concert attendu (le 13 dans la même salle): celui du contrebassiste Kyle Eastwood, fils de l'acteur-réalisateur Clint Eastwood, qui interprétera en quintette son jazz contemporain imprégné de funk et d'électro. Avec lui aussi un invité de marque, le batteur Manu Katché.
Le Hadouk Trio, dont le jazz puise largement son inspiration dans les musiques d'Orient, des Caraïbes et d'Afrique, emmené par Didier Malherbe aux instruments à vent (le 12), le trompettiste italien Enrico Rava (le 18), sont également au programme.
L'ambition première de Jazz à Saint-Germain-des-Prés est de ramener le jazz dans un quartier qui en fut un haut-lieu dans les années 40/50/60.