Kerry à Kiev, aide à l'Ukraine et bientôt des sanctions contre Moscou
AFP
Kiev - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry rend hommage aux victimes de la répression Place de l'Indépendance, à Kiev le 4 mars 2014
A l'occasion de cette visite hautement symbolique de quelques heures de M. Kerry, les Etats-Unis apportent également une assistance économique à Kiev, offrant d'accorder notamment leur garantie à hauteur d'un milliard de dollars dans le cadre d'un prêt international, ont indiqué la Maison Blanche et le Trésor.
Mais c'est la Russie qui est dans la ligne de mire de Washington, qui dénonce depuis plusieurs jours "l'invasion" et "l'occupation" de la Crimée, une péninsule russophone du sud de l'Ukraine.
"Nous avons vraiment assisté (lundi) à une consolidation du contrôle de la Russie sur la péninsule de Crimée et à l'afflux continu de troupes russes en Crimée. Ils se chiffrent clairement par milliers", a déclaré un diplomate américain voyageant dans l'avion avec son ministre et la presse.
"Nous avons vu ces troupes encercler des infrastructures ukrainiennes, tant sur terre que le long des côtes", a-t-il ajouté.
Ce cadre de l'administration américaine a également fait état d'une "tentative d'incursion dans l'espace aérien ukrainien par ce que nous pensons être des hélicoptères russes".
Un autre diplomate a dénoncé une "consolidation (de la présence) des Russes en Crimée" et a exprimé la "véritable inquiétude" des Etats-Unis quant à "d'autres projets" que pourraient "avoir les Russes en Ukraine".
Les responsables ont répété le message martelé depuis ce weekend par l'administration Obama: "la Russie doit faire retomber" les tensions, "faire rentrer ses troupes dans leurs casernes" et "négocier" avec le gouvernement ukrainien.
Faute de quoi Washington prendra des "mesures plus fermes" telles que des "sanctions" contre des personnes physiques et morales, ont dit ces collaborateurs du secrétaire d'Etat.
Ils n'ont pas été plus précis mais ont assuré que ces mesures punitives contre Moscou seraient prises "très bientôt" et que c'était une question "de jours, pas de semaines".
Dans la capitale ukrainienne, John Kerry s'est rendu à Instituska, théâtre de violents combats le 20 février et où des dizaines de personnes ont péri. L'endroit est désormais jonché de fleurs, de petites chapelles, de photos, de bougies à la mémoire des "bataillons du ciel".
M. Kerry était accompagné d'une foule de curieux et de dignitaires religieux dans une odeur âcre de brûlé.
"C'est très émouvant, c'est très émouvant", a-t-il répété plusieurs fois en s'inclinant devant des photos de personnes tuées et en allumant des bougies en souvenir.
Interpellé par des badauds sur l'aide américaine à Kiev, M. Kerry a assuré que les "Etats-Unis allaient aider, aidaient" le nouveau régime ukrainien et que "le président (Barack) Obama prévoyait davantage d'assistance".
Il devait ensuite s'entretenir avec les dirigeants du pouvoir intérimaire à Kiev et avec des membres du Parlement.
Mais c'est la Russie qui est dans la ligne de mire de Washington, qui dénonce depuis plusieurs jours "l'invasion" et "l'occupation" de la Crimée, une péninsule russophone du sud de l'Ukraine.
"Nous avons vraiment assisté (lundi) à une consolidation du contrôle de la Russie sur la péninsule de Crimée et à l'afflux continu de troupes russes en Crimée. Ils se chiffrent clairement par milliers", a déclaré un diplomate américain voyageant dans l'avion avec son ministre et la presse.
"Nous avons vu ces troupes encercler des infrastructures ukrainiennes, tant sur terre que le long des côtes", a-t-il ajouté.
Ce cadre de l'administration américaine a également fait état d'une "tentative d'incursion dans l'espace aérien ukrainien par ce que nous pensons être des hélicoptères russes".
Un autre diplomate a dénoncé une "consolidation (de la présence) des Russes en Crimée" et a exprimé la "véritable inquiétude" des Etats-Unis quant à "d'autres projets" que pourraient "avoir les Russes en Ukraine".
Les responsables ont répété le message martelé depuis ce weekend par l'administration Obama: "la Russie doit faire retomber" les tensions, "faire rentrer ses troupes dans leurs casernes" et "négocier" avec le gouvernement ukrainien.
Faute de quoi Washington prendra des "mesures plus fermes" telles que des "sanctions" contre des personnes physiques et morales, ont dit ces collaborateurs du secrétaire d'Etat.
Ils n'ont pas été plus précis mais ont assuré que ces mesures punitives contre Moscou seraient prises "très bientôt" et que c'était une question "de jours, pas de semaines".
Dans la capitale ukrainienne, John Kerry s'est rendu à Instituska, théâtre de violents combats le 20 février et où des dizaines de personnes ont péri. L'endroit est désormais jonché de fleurs, de petites chapelles, de photos, de bougies à la mémoire des "bataillons du ciel".
M. Kerry était accompagné d'une foule de curieux et de dignitaires religieux dans une odeur âcre de brûlé.
"C'est très émouvant, c'est très émouvant", a-t-il répété plusieurs fois en s'inclinant devant des photos de personnes tuées et en allumant des bougies en souvenir.
Interpellé par des badauds sur l'aide américaine à Kiev, M. Kerry a assuré que les "Etats-Unis allaient aider, aidaient" le nouveau régime ukrainien et que "le président (Barack) Obama prévoyait davantage d'assistance".
Il devait ensuite s'entretenir avec les dirigeants du pouvoir intérimaire à Kiev et avec des membres du Parlement.