L'Ethiopie lève l'état d'urgence imposé au pays il y a dix mois
AA
Addis-Abeba - Les autorités éthiopiennes ont annoncé vendredi, la levée de l'état d'urgence imposé il y a dix mois.
Au cours d'une réunion d'urgence de l'Assemblée populaire (Parlement) le ministre éthiopien de la défense, Siraj Vigsa, a déclaré que "le pays n'a pas besoin de l'état d'urgence" et que "la situation sécuritaire est revenue à la normale", a rapporté le correspondant de Anadolu.
"Le gouvernement a conclu, après avoir évalué la situation sécuritaire du pays et après avoir constaté le retour de la paix et de la stabilité dans le pays, d'abolir l'état d'urgence", a déclaré le ministre éthiopien après avoir présenté au parlement éthiopien un rapport sur la situation sécuritaire du pays.
L’Ethiopie a imposé la loi martiale une semaine après les manifestations du 2 octobre (2016) dans la ville de Bishoftu (Centre-Sud), durant lesquelles de nombreuses personnes avaient été tuées dans une bousculade provoquée par les tirs de balles et de gaz lacrymogènes des forces de sécurité.
Plusieurs villes de l’Etat d’Oromia, le plus grand et le plus peuplé d’Ethiopie, s’étaient alors embrasées.
A la mi-mars, le pays avait annoncé avoir assoupli certaines des restrictions imposées dans le cadre de l’état d’urgence, telles que la clause interdisant la circulation près des usines et des centres industriels de 18h00 à 06h00.
"Le gouvernement a conclu, après avoir évalué la situation sécuritaire du pays et après avoir constaté le retour de la paix et de la stabilité dans le pays, d'abolir l'état d'urgence", a déclaré le ministre éthiopien après avoir présenté au parlement éthiopien un rapport sur la situation sécuritaire du pays.
L’Ethiopie a imposé la loi martiale une semaine après les manifestations du 2 octobre (2016) dans la ville de Bishoftu (Centre-Sud), durant lesquelles de nombreuses personnes avaient été tuées dans une bousculade provoquée par les tirs de balles et de gaz lacrymogènes des forces de sécurité.
Plusieurs villes de l’Etat d’Oromia, le plus grand et le plus peuplé d’Ethiopie, s’étaient alors embrasées.
A la mi-mars, le pays avait annoncé avoir assoupli certaines des restrictions imposées dans le cadre de l’état d’urgence, telles que la clause interdisant la circulation près des usines et des centres industriels de 18h00 à 06h00.