L'Iran blâme les "ingérences" étrangères pour l'échec de la mission Annan

AFP

Téhéran - L'Iran a affirmé vendredi que la démission du médiateur international en Syrie Kofi Annan était le résultat "d'ingérences" de certains Etats non identifiés, et a laissé entendre qu'il pourrait désormais jouer un plus grand rôle dans le règlement du conflit.

L'Iran blâme les
"Il semble que des pays responsables d'ingérences en Syrie n'étaient pas satisfaits des efforts déployés par Annan pour stopper les livraisons d'armes et (faire cesser) les actes terroristes", a dit le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes Ramin Mehmanparast, cité par l'agence officielle IRNA.

"Non seulement ces Etats n'ont fait aucun effort pour appliquer le plan en six points d'Annan, ils ont oeuvré pour que sa mission échoue", a accusé le porte-parole au cours d'une visite en Chine et dont le pays est le principal allié du régime de Bachar al-Assad dans la région.

Il n'a pas nommé ces pays mais Téhéran accuse l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie d'armer les rebelles en Syrie, en collusion avec les Etats-Unis et Israël.

M. Mehmanparast a ajouté qu'après l'annonce jeudi de la démission de M. Annan, "des pays indépendants dans la région auront maintenant un rôle plus important à jouer" dans le règlement de la crise déclenchée en mars 2011 par une révolte réprimée dans le sang par le régime Assad.

Il faisait vraisemblablement allusion à son pays hostile à tout changement de régime en Syrie. Ces pays "indépendants", a encore dit le porte-parole, "doivent préparer le terrain à un dialogue entre gouvernement et rebelles".


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